Wednesday, December 31, 2014

Le G 6 rejette l'accord tripartite



Les sénateurs du bloc parlementaire G 6 rejettent l'accord tripartite qui constitue l'ultime tentative des pouvoirs Exécutif et Législatif à trouver une solution à la crise préélectorale. L'accord engage le président du Sénat et non les membres du G 6, a indiqué le sénateur Francky Exius.

Deux des principales revendications du G 6, la formation du Conseil Electoral suivant les prescrits de l'article 289 de la constitution et l'ajustement du mandat des parlementaires sont pris en compte dans l'accord.

Cependant le sénateur Exius s'insurge contre la présence du juge Arnel Alexis Joseph, président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), qui a également paraphé l'accord. Le parlementaire réclame à nouveau la démission du magistrat rappelant que la commission consultative avait également exigé son départ. Le G 6 ne digère pas la présence du juge Joseph et s'interroge sur les tractations qui lui ont permis de conserver son poste. Comme le Premier Ministre puisse accepter la présence de M. Alexis alors qu'il sait qu'il devrait déjà quitter ses fonctions, s'interroge le sénateur Exius.

De plus le G 6 considère comme excessives les réclamations de l'exécutif dans le cadre du menu de la convocation à l'extraordinaire. Pour le sénateur Exius, le président Martelly a inscrit les projets de loi qui l'intéresse dont le Fonds National d'Education (FNE) et la ratification des ambassadeurs.

En ce qui a trait au FNE il réitère les demandes relatives au rapport sur l'utilisation des fonds par le Conatel.

Les sénateurs du G 6 sont insatisfaits de l'accord et révèle que le document qui avait obtenu leur approbation a été modifié.

LLM / radio Métropole Haïti

Tuesday, December 30, 2014

Accord tripartite du 29 décembre 2014 entre les trois pouvoirs de l'état.

Les enseignants du secteur public recevront jusqu'à 52 000 gourdes

De concert avec les représentants des syndicats d'enseignants et d'autres acteurs impliqués dans le processus de revalorisation de la condition enseignante, le Ministre de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle, NesmyManigat, a présenté, ce lundi, la nouvelle grille salariale et le Plan de de carrière des enseignants. 

Il s'agit d'un moment historique pour les enseignants, a lancé le Ministre démissionnaire. Fruit de trois (3) mois de travail intense, ce document a été élaboré par le MENFP avec l'appui technique de l'Office de Management et de Ressources Humaines (OMRH). 

Cette nouvelle grille de salaire et Plan de carrière des enseignants participe de la volonté des autorités à rendre plus attractif et plus compétitif le secteur public de l'Éducation en Haïti. Ce Plan de carrière est basé sur la qualification, la compétence et le nombre d'années d'expériences. Suivant leur niveau d'études ou le nombre d'années d'expériences, les enseignants empocheront des salaires allant de 13 000 à 52 000 gourdes/mois. 

En effet, un enseignant ayant atteint le 3e cycle fondamental comme niveau d'étude touchera, sur une base d'ancienneté (3­26 ans), 13 000 gourdes comme salaire de base. Ce salaire peut évoluer jusqu'à 14 333 gourdes. 

Quant à une personne qui a fait l'École normale d'instituteur (ENI), elle aura comme salaire de base 20 000 gourdes et qui peut évoluer selon l'ancienneté jusqu'à 29282 gourdes. 

Ceux qui détiennent un bac +3 + CAPED et qui évoluent comme directeur au 1eret 2e cycle de l'école fondamentale auront un salaire de base de 21 038 gourdes. Ce salaire peut évoluer jusqu'à 40 132 gourdes. 

Les enseignants qui détiennent une maîtrise ou un doctorat auront un salaire qui varie entre 43 et 57 000 gourdes. 

Cette grille traduit la volonté des autorités d'« améliorer les conditions matérielles de vie des enseignants dans le secteur public de l'éducationen revalorisant le travail fourni par ces derniers, par une rémunération adéquate et soutenue qui prend en compte des avantages sociaux et des salaires compétitifs sur le plan régional.Elle veut aussi renforcer le système et la pratique de l'enseignement dans le secteur de l'éducation ». 

Pour M. Manigat, il s'agit non seulement de travailler à un changement de paradigme dans le cadre des relations de travail dans les écoles publiques, mais aussi à ce que tout enseignant soit un personnel compétent, responsable, engagé et motivé dans le cadre de son travail. 

MJ/Radio Métropole Haïti

Haïti - FLASH : Le mandats des Députés et Sénateurs prolongés sous conditions

Haïti - FLASH : Le mandats des Députés et Sénateurs prolongés sous conditions
Lundi, un accord signé par les trois pouvoir de l’État (Exécutif, Législatif et Judiciaire) : pour le Pouvoir Exécutif par le Président Michel Martelly ; Pour le Pouvoir Législatif par le Sénateur Simon Dieuseul Desras (Président du Sénat), et Jacques Stevenson Thimoléon (Président de la Chambre des députés), et pour le Pouvoir Judiciaire par Me Anel Alexis Joseph (Président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire - CSPJ), prévoit entre autres : qu’après le 12 janvier 2015 les députés resteront en poste jusqu’au 24 avril afin de terminer leur mandat de 4 ans (temps objectif) et les sénateurs leur mandat de 6 ans jusqu’au 9 septembre 2015 (temps objectif).

Dans cet accord, tous les points d’engagement devront avoir été respecté le 12 janvier au plus tard, dans le cas d’un seul manquement, cet accord devient nul et l’article 7 de cet accord, donne le pouvoir au Président Martelly d’agir en conséquence Article 7 : « Le non-respect de l'une des clauses contenues dans le présent accord entraine son invalidité avec toutes les conséquences de droit. Le Président de la République, Chef de l'Etat, veillera à la stabilité des institutions, assurera le fonctionnement des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat, conformément à la Constitution. », comme se fut le cas dans l’accord El Rancho avec l’article 12, qui n’a jamais été appliqué par le Chef de l’État en raison des menaces de l'opposition et de violation de la Constitution...

Texte de l’accord tripartite du 29 décembre 2014 : 
« 1. MICHEL JOSEPH MARTELLY, AGISSANT TANT EN SA QUALITÉ DE CHEF DE L'ÉTAT QUE COMME CHEF DU POUVOIR EXÉCUTIF, REPRÉSENTANT LE POUVOIR EXÉCUTIF;

2. SIMON DIEUSEUL DESRAS ET JACQUES STEVENSON THIMOLÉON, RESPECTIVEMENT PRÉSIDENT DU SÉNAT ET PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DES DÉPUTÉS, REPRÉSENTANTS LE POUVOIR LÉGISLATIF;

3. ANEL ALEXIS JOSEPH, AGISSANT TANT EN SA QUALITÉ DE PRÉSIDENT DE LA COUR DE CASSATION QUE COMME PRÉSIDENT DU CONSEIL SUPÉRIEUR DU POUVOIR JUDICIAIRE, REPRÉSENTANT LE POUVOIR JUDICIAIRE;

Animés par la volonté de tout mettre en œuvre pour garantir la confiance dans les institutions en assurant leur bon fonctionnement, dans l’ordre et la discipline et dans le respect de la Constitution et des lois de la République;

Conscients que la situation politique actuelle a provoqué des retards successifs dans l’organisation des élections pour le renouvellement des mandats arrivés à terme des élus des collectivités territoriales, de la Chambre des Députés et du Sénat de la République, suivant le vœu des articles 63, 66, 68, 90.1, 92, 92.1, 92.3, 94.2, 95, 95.3 de la Constitution ;

Considérant que les acteurs politiques peuvent recourir à des accords ou conclure des pactes pour sortir le pays de toute éventuelle crise conjoncturelle ;

Prenant acte de la démission du Premier ministre et des membres du Gouvernement ;

ONT DE BONNE FOI ARRÊTÉ ET CONVENU CE QUI SUIT:

1. Le Chef de l’Etat nomme le Premier ministre après consultation avec le Président du Sénat et celui de la Chambre des députés. Un gouvernement de consensus sera formé avec la participation des secteurs politiques de l’opposition, de personnalités haïtiennes connues pour leur patriotisme, leur sens civique, leur droiture et leur intégrité, capables d’inspirer confiance à tous les acteurs politiques en général et à ceux participant au processus électoral en particulier;

2. Le Chef de l’Etat, conformément aux articles 101 et 105 de la Constitution, convoque le Corps Législatif à l’extraordinaire aux fins de :

2.1.Voter les amendements à la loi électorale avant le 12 janvier 2015 ;

2.2. Ratifier la déclaration de politique générale du Gouvernement de consensus issu des négociations avant le 12 janvier 2015;

2.3. Voter tout budget rectificatif ;

2.4. Ratifier les instruments et accords internationaux et voter tous projets de loi mentionnés dans le menu de la convocation, notamment le projet de loi créant et organisant le fonds national de l'éducation;

2.5. Analyser et vérifier les rapports de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) de tous Grands Commis de l’Etat ayant sollicité décharge de leur gestion auprès du Parlement ;

2.6. Exprimer et déclarer la nécessité de concourir à un amendement constitutionnel.

3. Le Chef de l’Etat reconstitue le Conseil Electoral Provisoire en s’inspirant de l’esprit de l’article 289 de la Constitution en vue d'organiser les prochaines élections législatives et locales.

4. Les délais relatifs aux formalités diverses seront exceptionnellement réduits dans les dispositions transitoires de la loi électorale en vue de permettre la réalisations des élections législatives de l'année 2015 dans les meilleurs délais; le Conseil Electoral Provisoire devant s'engager à organiser ces élections dans un délai ne dépassant pas cent vingt jours (120) à compter de leur date d'installation prévue pour janvier 2015.

5. Au deuxième Lundi de janvier deux mille quinze (2015), les parlementaires dont les mandats arrivent à terme pourront continuer à exercer leurs fonctions jusqu’à terminer quatre (4) années pour les députés, soit le vingt-quatre (24) avril deux mille quinze (2015) et six (6) années révolues pour les sénateurs soit jusqu'au neuf (9) septembre 2015, moyennant que cette clause soit enterinée dans la loi électorale avant le 12 janvier 2015. Dans le cas où les élections pour leurs remplaçants se tiendraient avant les dates correspondantes , leur mandat prend fin à l'entrée en fonction des nouveaux élus.

6. Une fois les amendements votés et transmis, le Chef de l’Etat s’assurera de leur publication conformément à la Constitution, ce, au plus tard le 12 janvier 2015.

7. Le non-respect de l'une des clauses contenues dans le présent accord entraine son invalidité avec toutes les conséquences de droit. Le Président de la République, Chef de l'Etat, veillera à la stabilité des institutions, assurera le fonctionnement des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat, conformément à la Constitution.

Le présent Accord sera signé, scellé par les partis et publié dans un numéro spécial du Journal Officiel de la République Le Moniteur pour être exécuté par les signataires, chacun en ce qui le concerne.

Fait à Port-au-Prince, le vingt-neuf (29) décembre deux mille quatorze (2014), An deux cent onzième (211ème) de l’Indépendance. »


SUIVENT LES SIGNATURES :

Pour le Pouvoir Exécutif :
Michel Joseph MARTELLY
Pour le Pouvoir Législatif :
Simon Dieuseul DESRAS 
Jacques Stevenson THIMOLÉON
Pour le Pouvoir Judiciaire :
Anel Alexis JOSEPH

Souhaitons que ce nouvel accord où le Président, une fois de plus a cédé à la plupart des demandes de l'opposition, ne subisse pas le même sort que l’accord El Rancho, où seul l’Exécutif avait respecté ses engagements.. Quand au respect de cet accord avec les prescrits de la Constitution c'est une autre questio

Haïti - Sécurité : L'Uruguay va retirer 60% de ses troupes en Haïti

Haïti - Sécurité : L'Uruguay va retirer 60% de ses troupes en Haïti
Lundi le Parlement uruguayen a annoncé que l’Uruguay allait maintenir ses troupes en Haïti jusqu'au 28 Février prochain dans le cadre de la mission de maintien de la Paix des Nations Unies (Minustah), mais que durant le reste de 2015, le pays va retirer 60% de ses effectifs en Haïti. Cette décision a été adoptée à la Chambre des sénateurs à l'unanimité et a été validé à la Chambre basse, a précisé le parlement uruguayen.

L'Uruguay, compte actuellement 605 soldats dans la Minustah, ce contingent sera réduit à 250 hommes d’ici le 31 décembre 2015. En vertu de ce projet de loi, qui doit être adopté par la présidence, le gouvernement uruguayen « considère comme une possibilité un retrait de la totalité de ses troupes, si les circonstances le justifient ».

Notez que José Mujica, le Président de l’Uruguay avait déjà déclaré en novembre 2013 qu'il prévoyait retirer les troupes uruguayennes en Haïti http://www.haitilibre.com/article-9880-haiti-securite-l-uruguay-reaffirme-son-intention-de-retirer-ses-casques-bleus-d-haiti.html en raison de « facteurs de stagnation politique de la société haïtienne. » Par la suite, José Mujica avait affirmé que le retour de l'armée uruguayenne était subordonnée à la coordination avec les autres pays de la Minustah et de l'Organisation des Nations Unies.

Rappelons qu'en octobre dernier, le Conseil de sécurité des Nations unies a renouvelé le mandat de la Minustah pour un an, mais a décidé de réduire de moitié le nombre de militaireshttp://www.haitilibre.com/article-12285-haiti-securite-le-mandat-de-la-minustah-proroge-d-un-an.html

HL/ HaïtiLibre 

Haïti - Tourisme : Les leaders du Tourisme des Amériques se réuniront en Haïti

Haïti - Tourisme : Les leaders du Tourisme des Amériques se réuniront en Haïti
Haïti sera l'hôte de la rencontre régionale annuelle des autorités du tourisme de l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), la Commission de l'OMT pour les Amériques. La 58e réunion de la Commission reflète la préparation d'Haïti à saisir l'élan de la croissance du tourisme dans la région, pour ouvrir davantage de possibilités de développement durable à travers le tourisme.

La réunion, qui se tiendra pour la première fois en Haïti (19-22 mai 2015, à Port-au-Prince), sera l’occasion pour le pays de mettre en valeur ses progrès récents dans les projets d'infrastructure, allant des routes aux aéroports, à l'appui et au positionnement des destinations d'Haïti sur la carte du tourisme international. http://www.haitilibre.com/article-12759-haiti-tourisme-reconnaissance-d-haiti-sur-la-carte-touristique-internationale.html

« Stephanie Balmir Villedrouin, la Ministre du Tourisme d'Haïti, a ouvert la voie à de nouvelles opportunités de tourisme pour générer des emplois et soutenir l'économie du pays, dans le cadre de la politique du Président Martelly pour le tourisme, comme moteur de meilleures conditions de vie en Haïti » a déclaré Taleb Rifai, Secrétaire général de l'OMT, ajoutant « Alors que l'on fait la transition vers les nouveaux objectifs de développement durable après 2015, cette réunion n'aurait pas pu être annoncé en temps plus opportun », soulignant le potentiel du tourisme comme « un allié naturel pour le progrès socio-économique, » surtout pour les Petits États Insulaires en Développement (PEID) où le tourisme a été identifié comme une activité clé pour le progrès économique et la cohésion sociale. 

En 2013, 41 millions de touristes internationaux ont visité les PEID, générant 61 milliards de dollars. Les États insulaires ont un avantage touristique concurrentiel naturel, pour la moitié de ceux-ci le secteur représente plus de 40% de la valeur de toutes leurs exportations de biens et services. Le tourisme international est une source principale de recettes en devises avec un impact économique important, qui équivaut à plus de 20% du Produit Intérieur Brut (PIB) dans plusieurs PEID.

Les Amériques représente 16% des touristes internationaux dans le monde (168 millions) et 20% des recettes (230 milliards de dollars américains). En 2013, les arrivées de touristes internationaux vers les Amériques ont augmenté de 3%, tandis que les recettes d'exportation provenant du tourisme ont augmenté de 6%.

Haïti a été en mesure d'augmenter sensiblement les arrivées internationales et les recettes touristiques, de 20% et 32% en 2012 et 2013 respectivement.

Monday, December 29, 2014

Le Ministère de l'Éducation Nationale a présenté un document contenant l...

Haïti-Santé : Le Mspp adopte de nouvelles mesures sur la résidence hospitalière

Haïti-Santé : Le Mspp adopte de nouvelles mesures sur la résidence hospitalière

Haïti - Économie : Plus de 100 professionnels et investisseurs haïtiens à Paris..


Haïti - Économie : Plus de 100 professionnels et investisseurs haïtiens à Paris...
La Fédération de la Diaspora Haïtienne d’Europe (FEDHE)http://www.haitilibre.com/article-1727-haiti-europe-la-federation-de-la-diaspora-haitienne-en-europe-existe-maintenant.html organise la première rencontre des entrepreneurs d’origine haïtienne autour d’un dîner-séminaire, qui se tiendra le 10 janvier 2015 de 17h30 à 23h à l’Hôtel Forest Hill de la Porte de la Villette à Paris.

Ce premier rassemblement où plus de 100 professionnels et investisseurs potentiels haïtiens, sont attendus pour partager leurs expériences, identifier les réelles potentialités de développement économique en Haïti et des opportunités d’investissement et surtout dans la perspective d’une mise en réseau des hommes d’affaires haïtiens et européens qui entreprennent en Haïti, vise en particulier à :

  • Accroitre l’enveloppe des fonds investis en Haïti par la diaspora par l’effet mécanique de l’augmentation du nombre de créateurs d’entreprises ;
  • Fournir plus d’informations aux entrepreneurs de la diaspora sur les opportunités d’investissement en Haïti ; 
  • Identifier les enjeux et formuler des recommandations ;
  • Obtenir l’adhésion de principe des participants en vue de la création d’un « Club d’entrepreneurs haïtiens en Europe ».

Cette initiative s’inscrit dans le constat de la forte redynamisation de la motivation des haïtiens de la diaspora à œuvrer de manière plus concrète au développement de leur pays d’origine

Avec une délégation d’entrepreneurs haïtiens venant de différents pays (Suisse, Espagne, Belgique, Allemagne, Angleterre, Hollande...), d’entrepreneurs actifs en Haïti, de spécialistes de l’investissement et de l’économie internationale et de personnes ressources au niveau institutionnel, ce dîner-séminaire témoigne de la nécessité d’agir collectivement en vue de l’amélioration de la qualité de vie et de l’émancipation économique des haïtiens.

4 spécialistes de l’investissement interviendront lors de ce diner-séminaire : Martin Fleury, Fondateur et Directeur du cabinet de conseil en développement économique R.M.D.A.( France) ; Dr Arnousse Beaulière, Docteur en économie du développement durable (France) ; Mme Katleen Félix, Consultante Internationale, Présidente HHTARG et Présidente Intérimaire HDF (USA) et Bénédique Paul, Docteur en économie innovation, Vice recteur Université Quisqueya, (Haïti).

Pour plus d’informations : dinerdaffaires@gmail.com Téléphones : 33(0) 6.11.27.60.18 – 33(0) 6.28.54.98.56

Pour participer et réserver votre place (60 euros) : www.eventbrite.fr/e/billets-diner-seminaire-des-entrepreneurs-haitiens-deurope-14914922936 

Notez qu’il ne restait plus que 17 billets disponibles, ce lundi 29 décembre 2014.

Haiti - Politics Opinion

5 hrs · Edited · 
Ayiti : Demokrasi an danje !
Gen yon dinamik antidemokratik k ap devlope nan peyi a depi preske 2 deseni. Dinamik sa mete pwosesis demokratizasyon an an gwo danje. Nou konstate depi premye manda Preval la rive sou Martelly, ou byen Prezidan eli yo pa vle fè eleksyon ditou, ou byen eleksyon yo fèt nan gwo zak magouy lè yo resi fèt sou presyon pèp la ak Blan yo.
Se pa yon bagay pou n griyen dan ak li non. Se yon gwo pwoblèm serye ki menase pou kenbe peyi a nan enstabilite politik pèmanan anba grif otokrat eli ki pa demokrat men ki ale nan eleksyon nan mètdam ak yon ajanda diktati dèyè tèt yo.
Nouvo fòm diktatè sa yo ale nan eleksyon men yo pa kwè nan eleksyon. Kòm ansyen metod tradisyonèl, tankou koudeta reyaksyonè ou revolisyon popilis, pou pran pouvwa pa alamòd ankò, move grenn sa yo fofile yo nan sistèm demokratik la pou pran pouvwa non pa pou ede demokrasi a siviv ni konsolide l men pou destablize l. Se pa san rezon gen tout kriz politik sa yo an Ayiti. Rezon prensipal la sèke manke demokrat ki vle pouvwa ou ki sou pouvwa nan peyi a. Ti minorite ki swadizan di se demokrat yo ye a se pito yon ekip san prensip yo ye. Bon gade kijan y ap aksepte dyob pouvwa nan nenpòt kondisyon...
Danje sa vin pi grav toujou ak koze eli yo, prezidan ak palmantè, ki refize ale lè manda yo fini. Sa ki vin fè pèsonn pa konnen ki lè manda pèsonn komanse ni ki lè manda pèsonn ap fini. Ki sa sa ye la menm ? Kote demokrasi a ye la ? Tout moun sou kou, tout moun sou mètdam ak prensip yo.
Politik an Ayiti tounen yon koze move gede. Move gede ki gen tout lwa k ap danse nan tèt yo e ki tonbe nan fè briganday sou moun. Moun ou pa ta sipoze ap bay move gouyad nenpòt ki lè, nenpòt ki kote.
Bwa a mare ak otokrat eli sa yo e ak tout fo demokrat sa yo ki pran kontwol peyi a sou do yon pèp yo kenbe delibereman nan inyorans pou l pa rive konprann anyen nan anyen.
DV

Evans Paul doit négocier un accord avec le Parlement

Le Premier Ministre nommé, Evans Paul, est chargé de négocier un accord avec les parlementaires, a révélé le secrétaire général de la Konfederation Inité Demokratik, Enol Joseph. 

L'accord proposé au chef de l'état prévoit le maintien en poste des députés et sénateurs jusqu'à l'accomplissement effectif de leur mandat de 4 ans. 

Les députés de la majorité présidentielle conditionnent la ratification du gouvernement à la signature d'un accord garantissant leur maintien en poste jusqu'en avril 2015. 

Le secrétaire général de la KID soutient que le Premier Ministre nommé est favorable à une prorogation du mandat des législateurs afin d'éviter un vide institutionnel en janvier 2015. La KID prône le maintien en place des élus jusqu'en septembre 2015 afin de préparer dans de bonnes conditions les prochaines élections. 

Les parlementaires, qui ont dans une résolution formulé leur demande au chef de l'état, jugent que leur départ au 12 janvier 2015 serait constitutionnel si les élections avaient été réalisées en 2014. 

Le maintien en poste des législateurs ne fait pas l'unanimité. Des membres du G 6, dont le sénateur Moise Jean Charles, se déclarent ouvertement, opposés à toute prorogation de mandat. 

De son coté, le constitutionnaliste Monferrier Dorval indique que les législateurs doivent modifier la loi électorale pour formuler leur exigence de maintien en poste. Il soutient que la résolution parlementaire n'est pas contraignante et en peut s'opposer aux autres pouvoirs de l'état. 

Le docteur Joseph soutient que la KID veut que M. Paul puisse agir en tant que Premier Ministre légitime et non de facto. Il a laissé entendre que la disparition du Parlement transformera le Premier Ministre en de facto puisque son action ne pourra être contrôlé par le pouvoir législatif. 

LLM / radio Métropole Haïti

Evans Paul se prépare à prendre ses fonctions

Le Premier Ministre nommé Evans Paul doit être installé dans ses fonctions demain mardi 30 décembre a révélé le secrétaire général de la Konfederasyon Inité Demokratik, Enol Joseph. 

Il soutient que la démarche s'inscrit dans le cadre du respect de la procédure constitutionnelle qui doit permettre la présentation au Parlement des dossiers en vue de la ratification du choix du Premier Ministre. 

Selon M. Joseph les députés devraient être convoqués en session extraordinaire ce lundi par le chef de l'état en vue d'analyser le dossier de M. Paul. Selon la procédure parlementaire une commission devra être constituée en vue d'analyser les différents documents soumis. 

Evans Paul a déjà établi son quartier général en la résidence du Premier Ministre à Bourdon. 

Pour la première fois l'Etat haïtien compte deux Premiers Ministres en fonction. Toutefois le Premier Ministre nommé est uniquement chargé de réaliser le processus constitutionnel en vue de la formation d'u gouvernement de consensus. 

La Première Ministre a i Florence Duperval Guillaume assure de son coté la continuité de l'état en liquidant les affaires courantes. Elle dirige le gouvernement démissionnaire qui gère l'état. 

Le docteur Enol Joseph soutient que le Premier Ministre nommé assumera la direction du gouvernement démissionnaire dès la ratification de son choix par le Parlement. 

Selon M. Joseph, Mme Guillaume conservera son portefeuille de la santé ainsi que tous les autres membres du gouvernement jusqu'à l'entre en fonction des nouveaux membres du cabinet ministériel. 

La Première Ministre à i dispose d'un mandat de 30 jours pour liquider les affaires courantes tandis que le Premier Ministre nommé devra obtenir l'approbation du Parlement avant le 12 janvier 2015. 

LLM / radio Métropole Haïti

UNE AUTRE HISTOIRE HISTOIRES OUBLIÉES, HISTOIRES OCCULTÉES

JEANNE DUVAL

Les informations sont lacunaires sur Jeanne Duval, parfois aussi appelée Jeanne Lever ou Jeanne Prosper.
Mais sa beauté, sa couleur de peau et ses origines sont connues.
Ce qui est sûr aussi, c’est qu’elle inspira à Baudelaire, dont elle partagea la vie, de très beaux poèmes, peut-être les plus beaux : Parfum exotique, Le serpent qui danse, La chevelure …
On a dit qu’elle serait née vers 1820, probablement en Haïti et plus précisément à Jacmel.
Comédienne, elle interprète de petits rôles à Paris en 1838 et 1839 au théâtre de la Porte-Saint-Antoine.
Jeanne se lie alors avec Nadar.
La rencontre avec Baudelaire se situe au printemps 1842, sans doute au Faubourg-Montmartre.
Jeanne s’installe 6 rue de la-femme-sans-tête, dans l’île-Saint-Louis, tout près de l’hôtel de Pimodan où vit son amoureux.
L’histoire est compliquée, mais si l’on en juge d’après les lettres de Baudelaire – qui parle parfois de se tuer pour elle – on peut imaginer une grande histoire d’amour qui, avec des ruptures et des retrouvailles, va durer au moins 17 ans. Jusqu’en 1859, date à laquelle Jeanne tombe malade et restera frappée d’hémiplégie. Baudelaire la fait hospitaliser.
Elle vivait encore aux Batignolles, très diminuée, en 1870.
On ne sait rien de plus. Mais il reste quelques mots d’amour de son ami :
Je te donne ces vers afin que, si mon nom
Aborde heureusement aux époques lointaines,
Et, navire poussé par un grand aquilon,
Fait travailler un soir les cervelles humaines,
Ta mémoire, pareille aux fables incertaines,
Fatigue le lecteur ainsi qu’un tympanon,
Et par un fraternel et mystique chaînon
Reste comme pendue à mes rimes hautaines ;
Être maudit à qui de l’abîme profond,
Jusqu’au plus haut du ciel rien, hors moi, ne répond ;
— Ô toi qui, comme une ombre à la trace éphémère,
Foules d’un pied léger et d’un regard serein
Les stupides mortels qui t’ont jugée amère,
Statue aux yeux de jais, grand ange au front d’airain !

Danielle Legros Georges, Poète lauréat de Boston

La poétesse d'origine haïtienne, Danielle Legros Georges, sera le prochain Poète lauréat de Boston ; c'est ce qu'a annoncé récemment le Maire de Boston, Martin J. Walsh. 

« Le Poète lauréat » de la Ville a le mandat d'élever le statut de la poésie dans la conscience quotidienne des habitants de la ville de Boston. Il agit en tant que défenseur de la poésie, de la langue et des arts, et de créer un héritage artistique unique à travers des lectures publiques et des événements civiques. 

« J'attends le travail que Danielle fera, pour partager sa passion et son talent pour la poésie à travers la communauté de Boston », s'impatiente le maire de Boston, faisant valoir que« la poésie est une forme d'art à être célébrée. Elle nous aide à raconter nos histoires et à nous exprimer ». 

Danielle Legros Georges, la lauréate, a déclaré que « la position de Poète lauréat de Boston, est une grande déclaration de la ville », ajoutant que « c'est une merveilleuse occasion de mettre la poésie dans les quartiers de Boston, les écoles et pour tous les Bostoniens, de nos jeunes dans les écoles publiques de Boston à nos aînés résidents de la communauté senior ». 

Danielle Legros Georges est née en Haïti et a grandi dans la communauté haïtienne de Boston, à Mattapan. Elle a un B.S. en communication de l'Emerson College et est titulaire d'une maîtrise en anglais et en création littéraire de l'Université de New York. 

Professeur à la Division des arts et apprentissage créatif à l'Université de Lesley, ellea reçu plusieurs Prix littéraires tels que : le « 2014 Massachusetts Cultural Council Artist Fellowship in Poetry » ; le « 2012 Massachusetts Cultural Council Finalist in Poetry » ; le « Lesley University Faculty Development Grants » et en 2013 le « Black Metropolis Research Consortium Fellowship/Andrew W. Mellon Grant. » 

MJ/Radio Métropole Haïti

Sunday, December 28, 2014

Haïti - Tourisme : Karine Condé, lauréate du «Prix Découvrir Haïti, Personnalité de l’Année 2014»


Un jury compose de cinq personnes, appuyé par le Comité directeur de Découvrir Haïti, a décidé unanimement d’attribuer le « Prix Découvrir Haïti, Personnalité de l’Année 2014 » à Mme Karine condé Eméran, Directrice Départementale Sud du Ministère du Tourisme et des Industries Créatives (MTIC).

Ce Prix récompense « son implication à la promotion d’une image positive d’Haïti, particulièrement la région du Sud et pour ses efforts à la professionnalisation des métiers du tourisme et de l'hôtellerie à travers l’Institut de Formation Hôtelière et Touristique (IFORHT) » a déclaré Jean Max Beauchamp, Coordonnateur Géneral de Découvrir Haïti, ajoutant que « [...] cette décision d’octroyer ce prix à Karine Condé, vise à inciter les haïtiens à travailler avec sincérité au développement du pays. »

Karine Condé Eméran sera invitée à Port-au-Prince, la dernière semaine du mois de Janvier 2015 pour recevoir son Prix lors du lancement officiel des « Vendredis du Tourisme et de l’Hôtellerie » au local de l’Institut Supérieur d'Études et de Recherches en Sciences Sociales (ISERSS) [ancien IERAH]

Reconnaissant que les autres concurrents avaient effectué des réalisations importantes durant l’année 2014, Jean Max Beauchamp, les a invité à la cérémonie de remise de Prix.

Haïti - Politique : Chantage, menaces et ultimatum, l’opposition ouvre le bal...

Haïti - Politique : Chantage, menaces et ultimatum, l’opposition ouvre le bal...
L’annonce de la nomination d’Evans Paul comme Premier Ministre, loin de calmer les esprits de certains parlementaire, semble au contraire agir comme un vent qui attise les braises de la radicalisation, chacun cherche à renforcer sa position et se prépare à l’affrontement, balayant d’un revers de la main toute ouverture au dialogue du Président Martelly, sans des contreparties, que tous savent inacceptables.

Turneb Delpé, le Coordonnateur du « Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique » (MOPOD) écarte toute possibilité de dialogue entre l'Opposition radicale et le Premier Ministre « il est incohérent de discuter avec Evans Paul, alors que le MOPOD prône la poursuite des manifestations, pour réclamer la démission du Président Michel Martelly » pariant sur l’intensification des manifestations il précise que le MOPOD acceptera de rencontrer le Chef de l'Etat seulement s’il s'agit de définir avec lui, les modalités de sa démission...

De son côté, le Sénateur Dieuseul Simon Desras, le Président du Sénat, n’entend pas discuter avec l’Exécutif du choix d’Evans Paul, tant que la question de la prorogation du mandat des parlementaires, après le 12 janvier 2015, n’aura pas été réglée « Nous n’entrerons dans aucune discussion [...] tant que l’avenir du Parlement ne sera pas clair. C’est après avoir résolu ce problème seulement, qu’on saura quoi faire » promettant que la loi électorale sera amendée avant le 12 janvier s’il y a une entente sur l’existence du Parlement après cette date. Bien que le Sénateur reconnaisse qu’à plusieurs reprises le Président Martelly, lui a fait savoir qu’il n’avait pas le pouvoir constitutionnel pour proroger ces mandats, cela ne l’empêche pas de lancer un ultimatum au Chef de l’État, si aucune solution n’est trouvée, « Après le 12 janvier, [...] Il y aura des leaders au niveau du Parlement qui seront sur le béton. La mobilisation sera renforcée, le Président a jusqu’au 31 décembre pour prendre une décision...»

Un Parlement qui selon son interprétation est consacré par les des articles 58 et 60.1 de la Constitution, ce qui est loin d’être explicite... L’Article 58 stipule : « La souveraineté nationale réside dans l'universalité des citoyens.
Les citoyens exercent directement les prérogatives de la souveraineté par:
l'élection du Président de la République;
l'élection des membres du Pouvoir législatif;
l'élection des membres de tous autres corps ou de toutes assemblées prévues par la constitution et par la loi. » et l’Article 60.1 stipule : « Aucun d'eux ne peut, sous aucun motif, déléguer ses attributions en tout ou en partie, ni sortir des limites qui sont fixées par la constitution et par la loi. »

Dans son analyse il est clair pour le Sénateur Desras, que la souveraineté nationale est confiée aux trois grands pouvoirs (Exécutif, Législatif et judiciaire) et que « L’absence de l’un, entraîne l’absence des deux autres ou ils sont de facto. De plus, notre Constitution n’a pas prévu l’inexistence du Parlement. Elle n’a pas non plus prévue que l’Exécutif existe comme seul pouvoir de l’État. »

M. Desras semble oublier, que le 12 janvier les 3 pouvoirs seront toujours en place et que le Parlement sera toujours existant, puisqu’il restera encore 10 sénateurs, l’Exécutif par son Premier Ministre intérimaire, les ministres qui restent en poste jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement et le Pouvoir Judiciaire. Il s’agira seulement d’un Parlement dysfonctionnel au niveau du Législatif puisqu’avec 10 sénateurs le quorum de 16 prévu dans la Constitution, restera impossible, un cas prévu par la Constitution dans son Article 136 qui stipule « Le Président de la République, Chef de l'État, veille au respect et à l'exécution de la Constitution et à la stabilité des institutions. Il assure le fonctionnement régulier des pouvoirs publics, ainsi que la continuité de l'État. » (notez que cet article n’a pas été amendé) Donc, en cas de dysfonctionnement, le Président pourra par décret convoquer le peuple aux élections afin de rétablir un parlement par la voie démocratique.

Concernant la nomination d’Evans Paul comme Premier Ministre confirme qu’il y a bien eu consultation avec les Présidents des deux Chambre mais pas approbation de sa part. Affirmant que le Chef de l’État ne peut établir un nouveau Gouvernement sans l’approbation du Parlement précisant qu’Evans Paul sera Premier Ministre lorsqu’il aura reçu la bénédiction du Parlement donnant un indice du prochain point de blocage « Heureusement que l’article 157 relatif à la vérification des pièces du PM est bien présent [...] » ce qui a le mérite d’être clair.

Pour les sénateurs de l’opposition, membres du G6, notamment le Sénateur Anick Francois Joseph, le Président est « un menteur [...] en disant qu’il a fait ce choix (du Premier Ministre) avec les Présidents des deux chambres du Parlement » Une affirmation pour le moins erronée, puisque dans la communication officielle il est dit seulement « Michel Martelly, conformément à la Constitution et après consultation avec les Présidents du Sénat et de la Chambre des députés, a nommé, par Arrêté présidentiel, en date du 25 décembre 2014, le citoyen Evans Paul, Premier Ministre, aux fins de former un nouveau gouvernement. »http://www.haitilibre.com/article-12808-haiti-flash-evans-paul-nouveau-premier-ministre-d-haiti.html ce qui est en tout point conforme à l’article 137 de la Constitution, qui parle bien de consultation, implicitement la décision revient au Chef de l’État et non à une décision collective, ce qu’aurait précisé la Constitution. Qu’importe cette réalité pour le Sénateur, qui affirme « [...] Si l’on ne veut pas résoudre les problèmes de manière institutionnelle, la rue apportera la solution ».

En conclusion la Constitution, amendée ou pas, s’applique exclusivement à l’Exécutif mais de concerne pas le Législatif... Les prochaines semaines, à moins d’un retournement de situation à 180 degrés, pour le moins miraculeux, risquent d’être imprévisibles en Haïti..

Saturday, December 27, 2014

Intervention du Sénateur François A.Joseph sur la nomination de Mr Evan...

LE POINT RELIGIONS POUR LA PAIX 23 DEC 2014.metropolehaiti.com

L'Opposition radicale refuse de négocier avec Evans Paul

Le mouvement Patriotique de l'Opposition Démocratique (Mopod) annonce la poursuite de la mobilisation au lendemain de la désignation d'Evans Paul au poste de Premier Ministre. 

Turneb Delpé, l'un des chefs de file, annonce que cette organisation n'entend nullement infléchir sa position en dépit de la désignation d'un dirigeant de l'opposition modérée. La nomination d'Evans Paul ne change pas la position du Mopod, a martelé M. Delpé qui s'est gardé de critiquer celui qu'il présente comme un ami de longue date. 

D'après le leader du PNDPH, le Premier Ministre désigné était un de ses camarades qui avaient combattu avec lui la dictature des Duvalier. 

Le Mopod, membre de l'opposition radicale, annonce la poursuite de la mobilisation la semaine prochaine afin de renverser le président Michel Martelly. M. Delpé écarte toute possibilité de dialogue entre l'Opposition radicale et le Premier Ministre désigné, estimant que ceci constituerait un camouflet pour les manifestants. Il parie sur une intensification de la mobilisation à cause des erreurs du chef de l'état. 

Le Mopod et les organisations membres de la table de concertation refusent tout dialogue avec le chef de l'état qui recherche une solution à la crise préélectorale. L'ex sénateur Delpé juge qu'il faut de préférence une révolution pacifique par le biais d'une transition de trois ans pour résoudre la crise profonde de la société. 

Evans Paul, chef de file de la Konvansyon Inité Demokratif (KID), s'était retiré du Mopod en début d'année afin de participer au dialogue inter haïtien ayant permis la signature de l'accord d'El Rancho. 

LLM / radio Métropole Haïti

Haïti - Politique : Deux manifestations de l’opposition annulées

Haïti - Politique : Deux manifestations de l’opposition annulées
Vendredi matin à la dernière minute, Jolibois et Louicito, Responsables du Bloc de l'Opposition Démocratique (BOD) affilié au « Mouvement Patriotique de l’Opposition Démocratique » (MOPOD) ont annoncé sur les ondes de radio de Préférence FM, que la manifestation anti-Martelly et anti-Thimoléon prévue ce même jour, était annulée, en vue « d'éviter un bain de sang au niveau de la commune de Petit-Goâve », ajoutant que « la lutte ne s’arrête pas. Nous demandons à la population de rester mobilisée et d'attendre nos mots d'ordre... Dans les jours à venir, nous gagnerons les rues pour dire non à la dictature, oui aux élections générales » HL/ HaïtiLibre / Guyto Mathieu (Correspondant Petit-Goâve) 

Une décision qui pourrait peut–être trouver son origine dans l’annonce faite le même jour, sur les ondes du radio de la capitale, par l’ex sénateur Tunerb Delpé, Coordonnateur adjoint du MOPOD, d’annuler également la manifestation prévue à Port-au-Prince vendredi 26 décembre, sans toutefois en préciser la raison.

Raison qu’il faut peut-être chercher dans la faible mobilisation de la dernière manifestation du 24 décembre qui n'a réunit guère plus d’un millier de manifestants http://www.haitilibre.com/article-12807-haiti-actualite-quelques-nouvelles-ici-et-la.html Les manifestations prévues les 28 et 31 décembre et 1er et 2 janvier dans la capitale, semblent maintenues jusqu’à présent...

Haïti - Politique : 6 millions d’haïtiens vivent toujours avec moins de 2,5 dollars par jour

Haïti - Politique : 6 millions d’haïtiens vivent toujours avec moins de 2,5 dollars par jour
Dans son rapport annuel 2014, « Haïti 2030 à l'horizon » le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en plus de rapporter le travail du PNUD-Haïti sur l’année écoulée, revient sur les moments forts depuis 2010 à travers une ligne du temps, offre une perspective pour 2030 via les témoignages de cadres intermédiaires du Gouvernement haïtien, partenaires durables au sein des institutions, qui ont accepté de jouer le jeu.

Dans l’introduction de ce rapport annuel quelques chiffres clés sont mis de l’avant « Selon le dernier rapport sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), publié en juin 2014 par le Gouvernement haïtien et le Programme des Nations pour le développement en Haïti, la proportion de personnes vivant dans la pauvreté extrême, avec moins d’1,25 dollar par jour, a diminué. En matière d’éducation, plus de 88 % des enfants fréquentent désormais l’école primaire. La prévalence du VIH/sida a été stabilisée et 60 % des jeunes utilisent le préservatif. La cible mesurant l’insuffisance pondérale chez les enfants de moins de cinq ans a été atteinte trois ans avant l’échéance. Près de 69% des ménages ont désormais accès à une source d’eau améliorée.

Cependant, comme le précise le rapport sur les OMD en Haïti, 6 millions de personnes vivent toujours dans la pauvreté modérée, c’est-à-dire avec moins de 2,5 dollars par jour. Le chantier pour garantir une éducation de qualité et développer une offre publique reste énorme. Les 4 % de femmes au Parlement font d’Haïti un des six pays au monde dont l’une des chambres parlementaires est exclusivement masculine. Les efforts pour lutter contre la déforestation et la perte de la biodiversité n’ont pas été suffisants pour enrayer la tendance ; au moins 62 % des citadins vivent dans des taudis.

En définitive, si Haïti a fait de grands pas en avant, de nouvelles ressources financières doivent être mobilisées pour hisser Haïti au rang des pays émergents d’ici à 2030. Avec l’appui de ses partenaires traditionnels et grâce à l’élan insufflé par les pays du Sud, le PNUD continue d’accompagner le Gouvernement haïtien. Dans la lutte contre la pauvreté, dans le combat contre le VIH/Sida et la tuberculose, dans les domaines de la protection de l’environnement, de la gouvernance et de l’état de droit, de la gestion des risques de désastres, le PNUD Haïti s’aligne sur les priorités de développement du Gouvernement pour construire un avenir meilleur.

L’approche est inclusive et doit générer de l’emploi pour les jeunes et des moyens d’existence pour les exclus. Elle doit intégrer l’égalité des sexes et permettre l’autonomisation des femmes.

Dans un monde en pleine mutation, le PNUD œuvre également en faveur des modes de consommation et production durables, et place désormais la protection et la gestion des ressources naturelles comme une priorité dans l’agenda de développement [...] »

Friday, December 26, 2014

Haiti leader names Evans Paul as new prime minister

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Haitian President Michel Martelly has named veteran politician Evans Paul, pictured during presidential election campaign in 2005, as prime minister to lead a new government (AFP Photo/Thony Belizaire)
Port-au-Prince (AFP) - Haitian President Michel Martelly named veteran politician Evans Paul prime minister to lead a new government, as he seeks to defuse a crisis over long-delayed elections.
Thursday's announcement followed the resignation of Laurent Lamothe from the post earlier this month in the face of repeated calls for him to quit over the failure to hold legislative elections for the past three years.
Lamothe's decision had threatened to plunge the poorest country in the Americas into political chaos once again.
Martelly named Paul as a replacement by presidential decree while awaiting ratification by both chambers of the legislature "in order to form a new government," his office said in a statement.
A former political activist, Paul was part of the movement that toppled former dictator Jean-Claude "Baby Doc" Duvalier in 1986.
He was elected mayor of the capital Port-au-Prince and was seen as a close ally of then-president Jean-Bertrand Aristide.
His relations with Duvalier soured when Paul was tipped as a potential successor as head of state.
Arrested in 1988 under the military government of Prosper Avril, Paul was held in prison and tortured by the military along with other political activists.
The president is expected to pressure lawmakers to confirm his choice for prime minister.
"We have not yet been summoned by the president. He is due to speak about the future of the legislature after January 12 and before we can vote on a new government," a senator told AFP on condition of anonymity.
Opposition parties have organized a series of anti-government protests to demand that Martelly step down due to claims he is seeking to rule by decree after January 12, when the legislature's current mandate ends.

Wednesday, December 24, 2014

Le Sénateur Jean Charles Moïse affirme maintenir la mobilisation

Maryse Narcisse affirme que tout en étant ouvert au dialogue, Fanmi Lava...

15ème promotion de médecins de l'Université Lumière (ULUM)

Les fanaux, or traditional Christmas lanterns in Haiti …Les fanaux ou l’éclairage traditionnel de Noël en Haïti

Little houses in a ‘Gingerbread’ style (the traditional domestic building of Haiti), miniature churches topped with bell towers and multicoloured cubes… constitute the different types of fanauxexposed everywhere across the country during the Christmas and New Year period.
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
In the metropolitan area of Port-au-Prince, they can be found on Route de Bourdon connecting the Haitian capital to Petionville (a well-to-do suburb) from the middle of November onwards.
Made from double-ply cardboard or ‘bristol’ (thin multicoloured paper), subsequently pasted together using a locally produced glue made ​​of cassava starch, the fanal - although apparently simple – requires much attention, » according to Jivinson Arismé, a 20-year-old artisan.
First, the artisan sketches in pencil the form of the building (a house or a church) which will subsequently take shape. More often than not, each ‘building’ has a foundation of ‘stones’ or ‘blocks’ which are covered with coloured tissue paper to allow light to pass through.
Written wishes of ‘Merry Christmas’ and ‘Happy New Year’ in Creole, French, English and Spanish – depending on the taste of the customer – are traced onto the ‘façade’ and the ‘roof’ of the structure. « Everything depends on the quality of the fanal; it may take as much as two or three days to construct, » remarks Junior Hermitil, another artisan-merchant who displays them on Route de Bourdon.
Once completed, « prices range from 100 to 500 gourds (U.S.$2.30 to $12) depending on size, » says Jivinson Arismé.
The fanaux are illuminated from inside by means of a candle (surrounded by glass or aluminium to prevent possible fires), or by an electric light bulb. Once purchased and brought home, they are placed on the dining table in the living room, or in a waiting room. Once the candle burns out, it can be easily removed through a hole at the bottom of each fanal.
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
In order to sell them, the artisans build a sort of local ‘Christmas tree’ made ​​from dried kelp painted white – which is steadied by the use of a pot filled with mortar and then covered with wrapping paper. The smallest fanaux hanging from the branches of this ‘tree’ look like multicoloured lights .
In Haitian popular culture, the lantern is not only present in the home, but also in music. Christmas songs broadcast on local radio and television mention them as key to this festival of light in Haiti. Even music competitions to extole the fanaux are organized.
However, the origin of Christmas lanterns in Haiti remains unknown: « From early childhood, I learned how to make fanaux, but I have no information about their origins, » says Ary Régis, Professor of Graphic Communication at the State University of Haiti.
Anthropologist Norluck Dorange is also unsure of their origin. He thinks, however, that « this popular art does not come from the countryside, but rather the city…They were originally the work of children reproducing the effect of the candle-lit windows of Catholic churches – which they then placed in their homes or nursery schools, » he adds.
A tradition on the verge of disappearing?
On the Route de Bourdon, merchant–stockists complain of ‘disinterest’ on the part of buyers. « In 2005, 2006 and 2007, we sold much more fanaux, » laments Jivinson Arismé. For his part, Junior Hermitil adds that with « the approach of Christmas, he gives away his unsold fanaux to friends and loved-ones so as not to feel too discouraged. »
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
Patrick Russo, a 57-year-old biochemist who lives in Petionville, and who buys fanaux every year, believes that « lack of interest is linked to the rising price of materials – which consequently has an impact on the fanal’s final price. »
However, in spite of such difficulties, the lanterns remain typically Haitian and a tradition alongside midnight mass, ‘get-togethers’ with friends and family, music and dancing to mark Christmas and New Year.
Jonas LaurinceInterprétés dans des cantiques populaires, présents dans des foyers et exposés dans les places publiques et sur les plateaux de télévision, les fanaux constituent une expression de l’art traditionnel typiquement haïtien utilisé pendant  la saison des fêtes de fin d’année.
Des maisonnettes de style « Gingerbread » (maisons tradirionnelles), des églises en miniatures surmontées de clochers et des cubes multicolores, tels sont les différentes formes de fanaux ou maisons-lanternes exposés un peu partout à travers le pays pendant la période de Noël et du nouvel an. Dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, on les remarque sur la Route de Bourdon reliant la capitale haïtienne à Pétionville, sa riche banlieue de, dès le milieu du mois de novembre.
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
Fabriqués à partir du carton duplex ou bristol, du papier fin multicolore, qui seront par la suite collés à partir d’une colle locale faite à base d’amidon de manioc, « le fanal, bien qu’apparemment facile, exige beaucoup d’attention », à en croire Jivinson Arismé, un jeune artiste de 20 ans.
Tout d’abord, l’artisan esquisse au crayon les formes de l’édifice (une maison ou une église) qu’il va par la suite, monter. Le plus souvent chacune des «bâtisses » a une fondation de «pierres » et de « blocs » qui seront ensuite couverts de papier de soie de couleur qui laisse passer la lumière.
Des vœux de « Joyeux Noël » et de « Bonne Année » en créole, français anglais et espagnol – selon le gout du client – sont tracés dans la « façade » et le « toit » de ladite maison ou église. « Tout dépend de la qualité du fanal, on peut prendre entre deux (2) ou trois (3) jours pour les fabriquer », fait remarquer Junior Hermitil, un autre artisan-marchand qui expose lui aussi sur la Route de Bourdon.
Une fois achevé, le fanal est exposé pour la vente. « Les prix varient entre 100 à 500 gourdes (2,30 à 12 dollars américains) suivant l’envergure du fanal », fait savoir Jivinson Arismé.
Les fanaux sont éclairés par le moyen d’une bougie entourée de verre ou d’aluminium (afin d’éviter de possibles incendies) ou par le biais des ampoules électriques. On les dépose sur la table à manger, dans le salon ou encore dans la salle d’attente. Une fois la bougie éteinte, on peut facilement l’enlever par un orifice se trouvant au bas du fanal.
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
En vue de mieux les exposer, les artisans construisent une sorte d’« arbre de Noël » local, fait à partir de fucus séché peint en blanc et qui est retenu par un pot rempli de mortier, recouvert de papier cadeau. Les plus petits fanaux suspendus aux branches de cet « arbre de Noël » diffusent des lumières multicolores.
Dans la culture populaire haïtienne, le fanal est non seulement présent dans les foyers, mais également à travers la musique. Les chansons de Noël du terroir diffusées dans les stations de radio et de télévision en Haïti le ventent comme la touche haïtienne de cette fête de lumière. Des concours de musiques et de fanaux sont également organisés en leur honneur.
Pourtant, l’origine des fanaux de Noël en Haïti reste inconnue. « Dès mon enfance j’ai appris à faire des fanaux, mais je n’ai aucune information quant à son origine », fait savoir Ary Régis, Professeur de communication graphique à l’Université d’Etat d’Haïti.
L’anthropologue Norluck Dorange ignore également l’origine des fanaux. Pourtant il précise que « cet art populaire ne vient pas de la campagne, mais plutôt de la ville ». « Ce sont au préalable des œuvres d’enfants reproduisant les vitraux des églises catholiques éclairés d’une bougie, qu’ils déposent devant leur maison ou dans les crèches », ajoute-t-il.
Une tradition qui tend à disparaitre
Sur la Route de Bourdon, les marchands-étalagistes se plaignent du désintéressement de la part des acheteurs. « Dans les années 2005, 2006 et 2007 on vendait beaucoup plus de fanaux qu’aujourd’hui », regrette Jivinson Arismé. Pour sa part, Junior Hermitil ajoute qu’ « à l’approche de la Noël, il offre ses fanaux non vendus à des amis et proches pour ne pas trop sombrer dans le découragement ».
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
Photo : Jonas Laurince UN/MINUSTAH
Patrick Russo, un biochimiste de 57 ans qui habite à Pétionville, et qui achète chaque année des fanaux, croit que « ce désintéressement est dû à la hausse des prix du matériel de travail des artisans qui a un impact sur le prix des fanaux ».
Cependant, en dépit de ces difficultés, les fanaux restent et demeurent l’art traditionnel haïtien aux côtés de la messe de minuit, des réveillons entre amis et en famille, de la musique et des danses à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Jonas Laurince