Sunday, April 16, 2017

Entrevue avec Jean Goulet et Thomas Lalime: Analyse sur l'espace urbain ...

Monday, April 3, 2017

FLASH : Grosse feuille de route du Ministre de l'Agriculture

FLASH : Grosse feuille de route du Ministre de l'Agriculture
03/04/2017 09:35:00

Haïti - FLASH : Grosse feuille de route du Ministre de l'Agriculture
Dans le cadre des orientations fixées par le Président Moïse, traduites dans des feuilles de route, remises à chaque ministre http://www.icihaiti.com/article-20507-icihaiti-politique-remise-des-feuille-de-route-aux-ministres.html , le Premier Ministre Lafontant demande au Ministre de l’Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR), Carmel André Béliard, de prendre toutes les dispositions pour faciliter l’industrialisation, promouvoir l’emploi et dynamiser le développement économique du pays. 

Feuille de route du Minitre de l'Agriculture des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR) :
« [...] Monsieur le Ministre, dans la mise en œuvre de la politique de mon gouvernement, je vous confie la mission de conduire les réformes nécessaires pour moderniser l’agriculture haïtienne à tous les niveaux et pour ce faire, je vous demande de prendre les dispositions suivantes :

- Améliorer les conditions de maîtrise d’eau par la réhabilitation des infrastructures hydro-agricoles existantes ;
- Réaliser des aménagements hydro-agricoles supplémentaires pour l’irrigation et le drainage de nouvelles terres dans des conditions satisfaisantes de maîtrise d’eau ;
- Aménager des structures de stockage d’eau ;
- Améliorer les pistes agricoles dans les zones de production ;
- Assurer l’information agricole ;
- Installer des “impluviums” (système de captage des eaux de pluie) dans les zones qui en ont besoin ;
- Construire des barrages en béton en remplacement des barrages traditionnels défaillants ;
- Installer des stations de pompage de l’eau pour les zones de forte potentialité agricole et situées au-dessus du niveau des rivières ;
- Réaliser régulièrement des travaux de curage des rivières et canaux d’irrigation ;
- Renforcer les infrastructures agricoles de base en milieu rural ;
- Investir dans la construction des routes de campagnes ;
- Construire et repartager les ponts et les routes agricoles facilitant le transport des produits dans les marchés et zones de consommation.

Le développement des filières de la pêche et de l’aquaculture contribuera à recapitaliser le monde rural. Dans cette perspective, vous devrez :

- Travailler, avec les organismes compétents, pour donner du crédit en milieu rural ;
- Développer, de concert avec les organismes compétents, les infrastructures nécessaires à la production et la commercialisation des produits agricoles sur les marchés locaux, régionaux, nationaux et internationaux ;
- Travailler, avec les organismes compétents, afin de rendre le producteur agricole autonome sur le plan financier ;
- Développer l’aquaculture vivrière dans les zones à fort potentiel aquacole ;
- Travailler, avec les organismes compétents, pour favoriser le débarquement des produits aquatiques sur le territoire national ;
- Développer la pêche continentale dans les zones hydro-géographiques favorables ;
- Renforcer les capacités techniques et managériales des associations de pêcheurs ;
- Assurer la gestion durable de la pêche, de l’aquaculture et de la viabilité de la pêcherie ;
- Améliorer et moderniser les conditions d’exercice de la pêcherie artisanale ;
- Aider les Associations de professionnels à mieux conserver et écouler les produits de la pêche et de l’aquaculture ;
- Favoriser la pêche industrielle pour le marché national et international.

Le développement des filières de l’agro-alimentaire constitue un objectif prioritaire. Dans ce sens, le gouvernement vous demande de travailler avec les organismes compétents afin de :

- Faciliter le développement des zones agro-exportation ;
- Avoir un fonds de garantie pour le secteur des fruits et légumes de haut de gamme ;
- Lancer un programme de séminaires relatifs au secteur des fruits et légumes à l’intention financiers et banquiers ;
- Formaliser les capacités de traçabilité des produits agricoles, particulièrement les fruits et légumes ;
- Constituer une Agence de Co-marketing des fruits et légumes exotiques ;
- Produire un plan de réfection des routes clés ;
- Améliorer l’efficacité des opérations et installations portuaires pour les aliments périssables ;
- Encourager les entreprises de la filière fruit et légume à améliorer leurs techniques de conditionnement pour mieux répondre à la demande du marché national et mondial ;
- Encourager le développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) de transformation des produits agricoles et de la pêche ;
- Encourager et aider les étudiants à investir dans les fermes agricoles et dans les entreprises de transformation agricole ;
- Aider à l’amélioration des PME traditionnelles (guildives, moulins etc...) ;
- Encourager les PME spécialisées dans les filières animales.

Monsieur le Ministre, il vous est recommandé de travailler avec les organismes compétents pour :

- Faciliter la commercialisation et la sécurisation des produits agricoles ;
- Faire respecter les normes phytosanitaires ;
- Mettre des informations commerciales sur le marché national et international à la portée des producteurs ;
- Améliorer et standardiser les produits pour mieux se positionner sur le marché international ;
- Développer des normes et standards pour les produits ;
- Veiller à la sécurité des produits alimentaires ;
- Développer l’entreprenariat agricole.

Dans le cadre de la mise en œuvre des politiques progressistes du gouvernement, vous devez prendre des dispositions pour augmenter les capacités des filières agricoles tournées vers l’exportation et assurer l’entrée des devises dans le pays. Vous devrez :

- Appuyer les efforts de modernisation de la filière des fruits et légumes ;
- Définir un cadre de référence pour des filières jugées prioritaires en maintenant les objectifs agricoles : “nourrir la population et exporter” ;
- Négocier des marchés et trouver des niches pour les produits agricoles et agroalimentaires ;
- Informer et former les professionnels sur les normes relatives à la sécurité des aliments au niveau international ;
- Négocier et obtenir des accords internationaux favorables aux exportateurs des produits agricoles et agroalimentaires nationaux.

Il y a lieu d’étendre le programme agro-business lancé sous l’administration Martelly en vue d’élargir l’accès au crédit et à l’encadrement pour la constitution et la gestion des entreprises agricoles. Il sera nécessaire de :

- Réactiver toutes les écoles moyennes d’agriculture dans le pays ;
- Soutenir la recherche agronomique et les Centres de formation dotés de capacité de recherche ;
- Réformer l’enseignement et la formation agricole et adapter continuellement les contenus des programmes, les formules et méthodes de formation à la diversité et à l’évolution des besoins en cadres du monde agricole ;
- Faire la promotion et présenter une meilleure image des métiers de l’agriculture ;
- Établir dans une démarche de partenariat public-privé, des parcs d’équipements adaptés au tarif subventionné en support au développement des projets des agriculteurs ;
- Intégrer l’aménagement des pistes rurales dans le plan de développement des infrastructures agricoles comme une priorité pour le secteur ;
- Soutenir les structures interprofessionnelles en vue de leur appropriation progressive des activités liées au développement des filières agricoles ;
- Réviser le cadre juridique et institutionnel des secteurs qui sont en amont et en aval des filières agricoles ;
- une agence indépendante pour la santé agricole ;
- Renforcer le circuit de financement du secteur agricole en mutualisant les compétences des coopératives et des institutions offrant du crédit aux agriculteurs et aux exploitants agricoles ;
- Mettre en place un système d’assurance adapté pour le secteur agricole en partenariat avec le secteur privé ;
- Mettre en place une politique de protection sociale (assurance maladie et retraite) en faveur des exploitants agricoles ;
Promouvoir des bio-fabriques afin de doter l'espace agricole d'une capacité de production d'engrais et pesticides naturels.

Je vous demande d’engager la préparation du Budget 2017-2018 qui devra être approuvé, après arbitrage du Ministère de l’Économie et des Finances, par le Conseil des Ministres et déposé dans les délais légaux requis au Parlement.

Vous aurez aussi la tâche de renforcer la transparence, la lutte contre la corruption et la bonne gestion des biens et deniers publics. Il vous appartiendra d’organiser, de diriger et d’animer les services, équipes et agents de l’État placés sous votre responsabilité.

Jack Guy Lafontant, Premier Ministre. »

Politique : Des organisations de la Société Civile s'opposent à l'exploitation minière en Haïti

Politique : Des organisations de la Société Civile s'opposent à l'exploitation minière en Haïti
03/04/2017 11:06:10

Haïti - Politique : Des organisations de la Société Civile s'opposent à l'exploitation minière en Haïti
Dans une note, des représentants d’organisations de la Société Civile de protection des droits humains : le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR), la Plateforme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH), le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) et la Commission nationale épiscopale justice et Paix (CE-JILAP) s'opposent à l’exploitation des ressources minières métalliques en Haïti.

Se référant à l’énoncé de politique générale du Premier Ministre, Jack Guy Lafontant où est question d’un « nouveau projet de loi qui réglementera et permettra l’exploitation des mines tout en minimisant des impacts négatifs sur l’environnement » ces organisations affirment « que les autorités haïtiennes sont en train de berner la population. »

« C’est une mauvaise propagande de faire croire que l’exploitation des mines peut être un facteur de développement économique pour le pays. Car, les expériences antérieures ont montré que les activités d’exploitation des mines métalliques n’ont fait qu’augmenter les misères des gens, engendrer des épidémies et provoquer des phénomènes tels que la dégradation environnementale et la migration, » a dénoncé Alermy Piervilus, Secrétaire exécutif de POHDH.

Ces organisations ont adressé à l’État un ensemble de recommandations très hostiles à l’exploitation de mines métalliques au pays dans lesquelles elles avertissent le nouveau gouvernement et les parlementaires « des conséquences dévastatrices de l’exploitation des mines métalliques sur l’environnent et les habitants des communautés concernées ». Elles en exhortent le Ministère de l’Environnement et les autres ministères concernés par la question, de doter le pays d’une politique de protection de l’environnement, adaptée et appliquée à la réalité haïtienne, avant de poursuivre tout processus d’exploitation minière au pays.

HL/ PI/ HaïtiLibre 

Drogue, blanchiment: Haïti risque la mise à l’écart financière

Financement du terrorisme

Drogue, blanchiment: Haïti risque la mise à l’écart financière

Quelques semaines avant de subir une nouvelle évaluation du Groupe d'action financière de la Caraïbe qui devrait avoir lieu au mois de mai, Haïti est perçue une fois de plus comme une menace pour le système financier régional. En effet, un communiqué, cité par le journal Jamaica Observer, invite les institutions financières des Caraïbes à protéger leurs systèmes contre les risques en cours de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme qui émanent d’Haïti.
Publié le 2017-03-31 | Le Nouvelliste
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Economie -
Au niveau régional, Haïti traîne une réputation de mauvais élève qui ne fait pas assez pour lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Cajeton Hood, président de la Commission de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), a déclaré dans le communiqué que le (GAFIC) a identifié «des déficiences stratégiques et [qui] peuvent constituer une menace pour le secteur financier international. » Cajeton Hood, qui est également le procureur général de Grenade, état insulaire de la mer des Caraïbes, d’une superficie de 350 km2, a précisé que les juridictions ayant des lacunes stratégiques en matière de LBC/FT qui n'ont pas fait suffisamment de progrès ou qui n'ont pas respecté leurs plans d'action élaborés avec le GAFIC pour remédier à leurs lacunes appartiennent à cette catégorie. « À cet égard, le GAFIC appelle tous ses membres à protéger leurs systèmes financiers contre les risques en cours en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme émanant d’Haïti », a déclaré le communiqué. En conséquence, Hood a déclaré que La Grenade a demandé à toutes les institutions financières, y compris les caisses populaires et les compagnies d'assurances, ainsi que les agents immobiliers de faire preuve de prudence pour protéger le système financier grenadien en veillant à ce qu'ils ne soient pas compromis par les risques du blanchiment d'argent et le financement du terrorisme en effectuant des transactions commerciales avec des particuliers ou des organisations ou lors de l'établissement de relations commerciales nouvelles et continues avec Haïti. Le procureur général a en outre prévenu que le non-respect des mesures « peut constituer une infraction susceptible d'être poursuivie en vertu des dispositions prévues dans le « Crime Act » (la Loi sur le crime) » Grâce au vote de la loi sanctionnant le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et la loi organique de l’UCREF, Haïti avait échappé momentanément aux sanctions du GAFIC qui s’est réuni du 7 au 10 novembre 2016. D’ici le mois de mai, le Parlement devra mettre les bouchées doubles pour procéder au vote d’un nouveau Code pénal et d’un nouveau Code de procédure pénale qui est l’une des exigences du GAFIC. Plusieurs experts et autorités estiment que l’actuel Code pénal et le Code de procédure pénale ne sont pas adaptés pour permettre au pays de lutter efficacement contre le blanchiment des avoirs et le phénomène du « De-risking ».
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La feuille de route du ministère de la Défense

La feuille de route du ministère de la Défense

Pour tenter de synchroniser les actions du gouvernement avec la vision et les promesses de campagne du chef de l’Etat, Jovenel Moïse et son Premier ministre ont remis, mercredi au Palais national, des lettres de cadrage aux ministres avec des objectifs spécifiques. Jack Guy Lafontant a donc confié au ministre de la Défense la mission de rendre fonctionnelles les « Forces Armées d’Haïti ».
Publié le 2017-03-31 | Le Nouvelliste
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National -
D’abord, pour monter cette force armée, Hervé Denis, le ministre de la Défense, doit : « Elaborer et faire voter par le Parlement la loi portant réorganisation et fonctionnement des Forces Armées D’Haïti (FAD'H) ; élaborer et faire voter par le Parlement la loi de programmation militaire ; travailler avec les ministères compétents pour élaborer et faire voter par le Parlement la loi portant création de la Direction centrale de renseignement militaire (DCRM) et collecter des informations d’importance stratégique pour le Conseil national de sécurité (CNS) », selon la feuille de route remise au ministre de la Défense. « Les Forces armées d'Haïti doivent compter dans leur rang des ressources humaines qualifiées. À cet effet, un budget va être progressivement alloué au ministère de la Défense. Un corps du génie militaire et un hôpital militaire de niveau universitaire vont être créés, en vue de permettre aux Forces armées d'Haïti d'atteindre leurs objectifs », ont promis Jovenel Moïse et Jack Guy Lafontant dans la lettre de cadrage remise au ministre de la Défense. Hervé Denis, selon le patron de la Primature, doit s’« appuyer sur les lois et les dispositions constitutionnelles pour : assurer la connaissance des risques, des menaces et des ruptures potentielles de tout type ; anticiper les crises par le renforcement des structures de surveillance ; maintenir la fonction de dissuasion ; disposer en permanence des forces prépositionnées pour mieux secourir et défendre le territoire ; contribuer à la protection de la population sur le territoire national, à la résilience de la nation, face aux risques et menaces de toutes sortes (terrorisme, trafic de stupéfiants, grand banditisme, catastrophes naturelles, etc.) ; renforcer la sécurité des installations d’importance vitale ; sécuriser le territoire (air, terre, mer) ; soutenir les dispositifs de sécurité intérieure et de sécurité civile et contribuer à la sécurité internationale en participant aux opérations de stabilisation et de maintien de la paix… » Avec les Forces armées d’Haïti, le ministre de la Défense doit aussi : « assurer la sauvegarde des intérêts de la nation ; assurer en permanence et avec efficience les missions de défense nationale ; avoir des services et unités spécialisés concourant aux missions de protection de l’intégrité du territoire et à la protection de la population ; réaliser des activités civiques, de protection de l’environnement et de développement ; soutenir les autres composantes de l’armée nationale ; secourir la population et aider les services de protection civile lors des désastres et catastrophes naturels ; contribuer à protéger et sécuriser les sites vitaux de la nation et enfin aider la police à contrecarrer les éventuelles activités terroristes. » « Afin que l’État haïtien puisse affirmer sa souveraineté dans ses eaux territoriales, je (Jack Guy Lafontant) vous demande de prendre les dispositions pour : assurer la défense du littoral ; protéger les frontières maritimes ; surveiller le territoire maritime ; soutenir les autres composantes de l’armée nationale ; assurer des patrouilles maritimes. » Le Premier ministre a aussi demandé au ministre de la Défense de sauvegarder les intérêts économiques du domaine maritime en veillant aux pratiques légales de pêches maritimes ; lutter contre la pollution maritime (hydrocarbures, déchets toxiques) ; lutter contre la contrebande et le trafic de stupéfiants et assurer l’exploitation légale des biens culturels et des trésors sous-marins. Selon le chef de la Primature, il y a lieu d’assurer les services publics dans les eaux territoriales. De ce fait, Jack Guy Lafontant enjoint le ministère de la Défense avec les Forces armées d’Haïti d’apporter les secours et les assistances aux navires et aux personnes qui sont en danger dans la zone économique exclusive d’Haïti ; d’assurer des missions de transport de services publics et d’assurer les missions d’évacuation sanitaire. Depuis des années, la défense de l’espace aérien n’est pas assurée, a fait remarquer le chef du gouvernement dans la lettre de cadrage. Il y a nécessité, a-t-il dit, de : défendre l’espace aérien haïtien ; protéger et défendre les zones aéroportuaires ; appuyer les autres forces dans le transport et le largage de matériel et d’hommes ; surveiller et protéger les ressources halieutiques ; aider à la recherche et au sauvetage des navires et avions en perdition. « Je vous demande d’engager la préparation du budget 2017-2018 qui devra être approuvé, après arbitrage du ministère de l’Économie et des Finances, par le Conseil des ministres et déposé dans les délais légaux requis au Parlement. Vous aurez aussi la tâche de renforcer la transparence, la lutte contre la corruption et la bonne gestion des biens et deniers publics », écrit le chef du gouvernement au ministre de la Défense. Chacun des 18 ministres formant le cabinet ministériel a reçu sa lettre de cadrage. Jovenel Moïse et Jack Guy Lafontant entendent par cet acte évaluer régulièrement les ministres pour voir s’ils vont dans le sens de la politique des deux têtes de l’exécutif.
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Entrevue avec Honorable Député Jerry Tardieu: Analyse sur la Constitutio...