Saturday, May 27, 2017

Robert Paret Jr. et Emmanuel Nérette: Analyse sur le financement de l'Im...

Wednesday, May 24, 2017

5 actions posées par Jovenel Moïse pour ses 100 jours

5 actions posées par Jovenel Moïse pour ses 100 jours

Jovenel Moise

Crédit photo : communication.gouv.ht
Jovenel Moise Crédit photo : communication.gouv.ht
Jovenel Moïse, voilà un personnage que rien ne présageait qui allait occuper la plus haute magistrature de l'Etat. Mais au terme d'environ 22 mois de campagne, l'entrepreneur agricole de 48 ans, qui n'avait jusque-là rien à voir avec la politique active, s'installe au Palais national depuis le 7 février 2017. Elu sous la bannière du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK), l'originaire de Trou du Nord, vient de célébrer, comme le veut la tradition, ses premiers 100 jours aux commandes de l'Etat. Loop Haïti relève pour vous, 5 actions mesurables posées par son administration depuis son investiture.

Caravane changement

Lancée officiellement le 1er mai dernier dans l’Artibonite, la caravane changement initiée par Jovenel Moïse se donne pour objectif d’irriguer 50 000 hectares de terres, rien que dans la vallée de l’Artibonite. Cette initiative selon, le chef de l’Etat, entend se perpétuer jusqu’à la fin de son mandat et parcourir tout le pays.

Arrêté de réduction du train de vie de l’Etat

Le 5 Avril 2017, Jovenel Moïse a frappé l’un de ses grands coups en publiant dans le journal officiel de la République des mesures visant à réduire le train de vie l’Etat. Cet arrêté en son article 3, stipule : «L’achat de tout nouveau véhicule de type voiture, pickup ou tout-terrain, pour compte de l’Administration publique ne doit pas dépasser la limite de deux millions huit cent mille (2.800.000,00) gourdes pour ceux qui seront immatriculés « Service de l’État » et la limite de trois millions deux cent mille (3.200.000,00) gourdes pour ceux qui seront immatriculés « Officiel ». Ces limites peuvent être révisées par lettre circulaire du Premier Ministre. A l’intérieur de ces limites, le gabarit du véhicule est établi suivant l’usage et aussi la fonction de l’utilisateur. Les acquisitions et commandes groupées devront être privilégiées et s’assurer de la réalité des besoins exprimés, et en retenant, pour les services, les véhicules de base, excluant les accessoires superflus. » 
Baisse du taux de change
Après son investiture à la Présidence de la République et son installation au Palais national, le dollar américain rodait autour de 70 gourdes.  La BRH, touchée de la situation a annoncé l’injection de 120 à 150 millions de dollars US sur le marché afin de stabiliser le change. Et les résultats ne se sont pas fait attendre, le change est passé de 68,99 gourdes pour un dollar en mars 2017 à 64.25 gourdes pour un dollar au moment de la rédaction de ce présent.

Augmentation du prix des produits pétroliers

Le Premier ministre de son administration, l’avait annoncé lors d’une conférence de presse. Moins d’une semaine plus tard, des négociations ont été déjà entamées avec plusieurs associations syndicales afin de trouver un consensus sur le montant à ajouter sur les produits pétroliers. Apres environ une semaine de négociation, son administration a réussi à imposer une augmentation de l’ordre de 18 % sur le gaz contre une offre préalable d’environ 61 %. Ainsi, le gallon de l'essence est passé de 189 à 224 gourdes, le gasoil (diesel) sort de 149 gourdes pour parvenir à 179 gourdes et le Kérosène passe de 148 gourdes à 173 gourdes.

Ouverture de plusieurs Centres de Livraison de Documents d'Identité

Dans les 100 de son administration, on dénombre, selon les chiffres communiqués, l’ouverture de 7 Centre de Réception et de Livraison de Document d’Identité (CRLDI), à travers tout le pays. Ces Centres, ont facilité, selon la Présidence, la production et la livraison de passeports ainsi que d’autres documents d’identité.

Haïti/Sous-traitance : Quatre nouvelles journées de mobilisation ouvrière pour un salaire minimum à 800 gourdes

Haïti/Sous-traitance : Quatre nouvelles journées de mobilisation ouvrière pour un salaire minimum à 800 gourdes

De nouvelles manifestations de rues, en perspective les vendredi 26, lundi 29, mardi 30 mai et jeudi 1er juin 2017 
jeudi 25 mai 2017
P-au-P, 24 mai 2017 [AlterPresse] --- Les syndicats ouvriers annoncent quatre nouvelles journées de manifestations, pour continuer de réclamer un ajustement du salaire minimum journalier à 800.00 gourdes (à la place des 300.00 gourdes actuelles / US $ 1.00 = 65.00 gourdes ; 1 euro = 78.00 gourdes ; 1 peso dominicain = 1.60 gourde aujourd’hui), lors d’une conférence de presse, ce mercredi 24 mai 2017, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Dans cette optique, la Coordination nationale des ouvriers haïtiens (Cnoha), la Platfòm sendikal izin tekstil (Plasit), le Groupement de syndicats des travailleurs pour la réimportation des assemblages (Gosttra) entendent regagner les rues, les vendredi 26, lundi 29, mardi 30 mai et jeudi 1er juin 2017.
Tout en les exhortant à respecter le calendrier de la mobilisation, le coordonnateur général de la Cnoha, Dominique St Eloi, appelle les ouvrières et ouvriers protestataires à suivre le même mot d’ordre, dans les usines, lequel consiste à rester les « bras croisés, sans travailler ».
La Cnoha en profite pour dénoncer le comportement des agents de sécurité de la Société nationale de parcs industriels (Sonapi) et de la Police nationale d’Haïti (Pnh), qui auraient bastonné et arrêté, le mardi 23 mai 2017, plusieurs ouvrières et ouvriers.
La Cnoha pointe du doigt le gouvernement haïtien, qui, à travers le Ministère des affaires sociales et du travail (Mast), aurait donné l’ordre à la Pnh de maltraiter les protestataires.
Dans les jours à venir, les organisations syndicales, notamment Plasit, la Cnoha et le Gosttra, vont déposer une plainte, au niveau du comité des syndicats, à Genève (Suisse), contre l’État haïtien, qui, selon St Eloi, ne respecte pas la liberté syndicale.
Depuis le vendredi 19 mai 2017, les ouvrières et ouvriers de différentes usines d’assemblage ont observé, dans les factories (à Port-au-Prince, Carrefour et autres), un arrêt de travail pour exiger le relèvement de leur salaire minimum journalier, qui est à 300.00 gourdes depuis quelques années.
Une hausse des salaires au niveau de la sous-traitance, selon l’avis de l’économiste Frédéric Gérald Chéry, serait presque difficile à effectuer, parce qu’il n’y a pas de conditions internes de production pour le faire.
Cependant, l’économiste Chéry déplore le fait que la sous-traitance ne permet pas aux ouvrières et ouvriers d’accéder à une série de biens essentiels, comme la nourriture, les transports, les soins de santé, les logements et les loisirs.
« La sous-traitance ne crée pas de revenus dans l’économie. Nous faisons de la sous-traitance sans produire pour nous-mêmes. L’économie haïtienne doit augmenter ses capacités de production et développer ses autres branches », soutient-il. [jd emb rc apr 24/05/2017 14:50]

Education : Plaidoyer pour une meilleure implication des universitaires haïtiens dans la planification du développement en Haiti

Education : Plaidoyer pour une meilleure implication des universitaires haïtiens dans la planification du développement en Haiti


jeudi 25 mai 2017
P-au-P, 23 mai 2017 [AlterPresse] --- L’organisation de jeunes professionnels haïtiens N Ap Sove Ayiti (Napsa) appelle l’État à engager les universitaires haïtiens dans la planification du développement national, lors d’une conférence-débat, organisée, à l’occasion de la fête de l’université et du drapeau, le jeudi 18 mai 2017, a observé l’agence en ligne AlterPresse.
Ces universitaires devraient, à leur tour, bénéficier d’importants investissements provenant des secteurs publics et privés, estime la Napsa.
La Napsa entend plaider en faveur d’une université moderne, qui pourrait fortement s’impliquer dans le développement d’Haïti.
« Il faut une autre université pour Haïti, une université digne de ce nom », a déclaré, Smith Augustin, doctorant en sociologie de l’Université Laval (Québec, Canada).
Ceci ne concerne pas seulement l’Université d’État d’Haïti (Ueh), mais tous les secteurs universitaires haïtiens, souligne Augustin.
Pour redonner à l’université haïtienne son prestige, celle-ci devrait, selon lui, cesser d’être le refuge de celles et de ceux qui ne trouvent rien de plus exigeant à faire.
L’université devrait, impérativement, se moderniser, pour que les jeunes puissent vraiment jouer un « rôle décisif » dans le développement national.
Pour aboutir à cette modernisation, l’État devrait rompre avec les veilles politiques éducatives ségrégatives et sous financées, qui seraient responsables de la reproduction des inégalités sociales et économiques en Haïtis, relève Smith Augustin.
« La participation, en Haïti, de l’université dans le développement national n’est pas un rôle, ajouté aux rôles fondamentaux d’enseignant et de recherche de l’université. Ce rôle est au cœur de son identité même comme intelligence de la nation ».
L’université ne devrait pas seulement former l’esprit critique des jeunes universitaires, mais aissi contribuer, de manière démocratique, donc inclusive, à la rationalisation des réflexes haïtiens, en poussant le peuple, par la lecture et la réflexion, à dépasser la mentalité traditionnelle, basée sur une logique magico-religieuse, estime Smiyh Augustin.
« L’enseignement universitaire doit être l’affaire de nos cadres les plus motivés et les mieux préparés », soutient le sociologue.
Pour sa part, le docteur en économie, Helph Monod Honorat, a mis l’accent sur l’importance et le rôle des jeunes dans le développement d’Haïti.
« Dans tous les pays du monde, et particulièrement en Haïti, les jeunes (…) peuvent jouer un rôle de catalyseurs pour le développement économique (…), insiste Honorat.
Le docteur en économie plaide en faveur de l’amélioration du capital humain, de l’investissement dans l’éducation, de la formation professionnelle et de la santé des jeunes, en vue d’assurer de meilleures conditions de vie pour les générations futures.
« La population des jeunes, âgés de 15 à 24 ans révolus, a cru à un rythme plus rapide que la population (3% contre 2.5% l’an) au cours de la période, comprise entre les recensements de 1982 et de 2003 », a-t-il signalé, citant un rapport du Fonds des Nations unies pour la population en Haïti (Unfpa- Haïti).
La conférence-débat du 18 mai 2017 s’est déroulée autour du thème : « rôle de l’Université dans le développement national, un dialogue avec les jeunes ». [jd emb rc apr 23/05/2017 12:10]

Wednesday, May 17, 2017

Faire place à l’argumentation au lieu de la mémorisation dans l’éducation en Haiti

Faire place à l’argumentation au lieu de la mémorisation dans l’éducation en Haiti


mercredi 17 mai 2017
P-au-P, 17 mai 2017 [AlterPresse] --- Le vice-recteur aux affaires académiques de l’Université d’État d’Haïti (Ueh), Hérold Toussaint, plaide en faveur de l’enseignement de l’argumentation et la rhétorique en lieu et place de la mémorisation dans les écoles et les universités en Haïti, à l’occasion de la fête du drapeau et de l’Université, le 18 mai 2017.
Dans le système éducatif haïtien, il souligne l’absence de ce cours, qui est, dit-il, fondamental, lors une conférence, le mardi 16 mai 2017, et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« On nous apprend à se quereller dans le pays et non à argumenter. Lorsqu’il n’y a pas d’argumentation et de rhétorique (dans les discussions), la société peut sombrer dans la violence à n’importe quel moment. Ce type de cours peut nous aider à pacifier le milieu scolaire et universitaire ».
L’Universitaire critique le fait qu’on accorde plus d’importance au savoir encyclopédique et à la mémorisation, et invite à apprendre aux jeunes comment penser, analyser, s’évaluer et synthétiser.
Il n’existe pas de démocratie sans des citoyennes et citoyens capables d’argumenter, avance-t-il, profitant pour interpeller le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) sur la question.
L’éducation à l’argumentation et à la rhétorique peut stimuler les nouvelles générations à accepter le caractère paradoxal de l’existence et de la vie quotidienne, estime Toussaint.
Il appelle les étudiants à initier le débat argumenté et à s’organiser en une communauté de recherche.
Le système éducatif haïtien ne permet pas aux jeunes de développer une autonomie au niveau de la pensée, affirme, pour sa part, Pierre Michelot Jean-Claude, consultant au rectorat de l’Ueh.
« On ne peut espérer une société où on respecte les règles et l’État de droit sans une culture du débat argumenté », soutient-il.
Le rectorat de l’Ueh a consacré l’année académique 2016-2017 au débat argumenté.
Cette initiative viserait à promouvoir une « culture du débat argumenté » à l’intérieur des facultés de l’Ueh. [bd emb gp apr 17/05/2017 10 :35]

Jovenel Moïse et l'ADIH discutent de la relance de la production nationale

Jovenel Moïse et l'ADIH discutent de la relance de la production nationale

Publié le 2017-05-16 | Le Nouvelliste
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National -
Le président Jovenel Moïse s’est entretenu au Palais national avec une délégation de l’Association des industries d’Haïti (Adih) sur la relance de la production nationale, a confié au journal Georges Sassine, mardi 16 mai 2017. La lutte contre la contrebande, qui prive l’Etat de 600 millions de dollars l’an, la réciprocité dans les échanges commerciaux avec la République dominicaine, l’harmonisation du tarif extérieur de la CARICOM ont été évoquées à ces discussions. L’Adih a aussi remis au chef de l’Etat quatre études sur ces questions de grande importance pour l’économie nationale, a expliqué l’industriel Georges Sassine, président de l’ADIH. « Nous avons un début de collaboration avec l’exécutif. Nous voulons qu’elle soit plus étroite », a poursuivi Georges Sassine, motivé par le parti pris du chef de l’Etat pour la production nationale. La présentation du secteur industriel et agricole et son potentiel de croissance, la contrebande à la douane du port et la frontière, les propositions de solutions, les relations commerciales avec la République dominicaine et un éventuel nouveau tarif douanier étaient au menu de la réunion. Cette réunion sur les efforts pour relancer la production nationale a permis de voir en profondeur la nécessité d’une politique commerciale, a confié au journal Peterson Benjamin Noël, ambassadeur d’Haïti à la CARICOM et membre du cabinet du président Jovenel Moïse. L’impact de l’alignement sur le tarif extérieur de la CARICOM pour l’économie nationale, la lutte contre la contrebande à travers, et le jumelage des douanes haïtienne et dominicaine ont été discutés. Au regard du potentiel de croissance du secteur industriel et agricole du pays, de telles mesures peuvent entraîner quelque 100 000 nouveaux emplois au cours des prochaines années, a souligné Peterson Benjamin Noël. Le président a promis tout son support aux initiatives pour encourager la production nationale, a-t-il expliqué. La réunion de l’ADIH avec le président Jovenel Moïse intervient après une conférence-débat organisée mi-avril sur les « enjeux et perspectives de la renégociation de la liste des concessions tarifaires de la République d’Haïti à l’Organisation mondiale du commerce (OMS) » . La conférence-débat entre les acteurs, importateurs, producteurs, pouvoirs publics répond à un besoin de modification tarifaire. Il constitue aussi et surtout un signal fort envoyé par le secteur privé en faveur de l’emploi, avait résumé Bernard Craan, président du Forum économique du secteur privé. « Il y a un besoin de mettre nos tarifs douaniers au même niveau que les pays de la CARICOM. En tant qu’Etat membre, nous sommes assujettis au tarif extérieur commun », avait-t-il détaillé, soulignant « qu’Haïti a le plus faible tarif de la région ». Par exemple, sur les produits agricoles, le tarif extérieur commun de la CARICOM est de 40 % tandis que nous chargeons en Haïti un maximum de 15 %. Plus de taxes impliqueraient plus de ressources pour le Trésor public et la réduction du déficit budgétaire. Certaines filières agricoles seront un peu plus protégées. Il y aura des possibilités d’augmenter les investissements dans ces filières. « C’est une incitation à la production nationale », avait-il indiqué, soulignant qu’il y a cependant un risque d’augmentation de prix pour les produits importés. Maintenant, il va bien falloir évaluer l’impact. Il n’y a pas de gros problèmes sur les filières où la capacité de production locale est évidente, a soutenu Bernard Craan. Le pays consomme à tout casser plus de 400 000 tonnes métriques de riz. Il en produit quelque 100 000 et importe plus de 300 000 tm3, a illustré Bernard Craan, estimant qu’il y a des incitatifs à donner pour que les producteurs locaux augmentent progressivement leur production. Des signaux sont déjà envoyés. La BRH a déjà commencé à envoyer le signal en permettant à des institutions financières intermédiaires d’octroyer des crédits à certains secteurs tels que le secteur agricole à taux d’intérêt subventionnés sur des délais assez longs et en monnaie locale. Ceci est une incitation à la production, a expliqué Bernard Craan. Il y a d’autres incitations à donner pour augmenter la capacité de production, le rendement à l’hectare est très faible, l’amélioration du circuit de distribution pour éviter que les pertes après récolte ne soient aussi énormes. Les pertes après récolte en Haïti dépassent facilement les 50 %. Ceci doit être réduit à un maximum de 10, 15 % pour permettre aux producteurs d’augmenter leurs revenus, pour que la population ait accès à des produits de meilleure qualité. C’est un package, a dit Bernard Craan. Selon ce dernier, « pour que ce tarif soit revu, il faut notifier l’OMC de ce qu’on appelle les tarifs consolidés, c'est-à-dire les tarifs maxima qu’Haïti doit charger si elle décide de modifier son tarif douanier actuel ». Il a aussi souligné qu’Haïti est un PMA disposant de « la latitude de mettre des droits de douane différents que les autres pays du CARICOM qui sont plus avancés que nous au niveau de leur PIB. Il faut des mesures d’accompagnement à l’augmentation tarifaire. Par exemple, sur le crédit. On ne peut pas parler d’augmentation tarifaire sans parler d'accompagnements comme la loi sur le crédit-bail, l’annulation de cette disposition qui empêche les agriculteurs de livrer leur terre comme collatéral pour obtenir du crédit des institutions financières. Il faut aussi résoudre le problème foncier, a longuement expliqué Bernard Craan. L’ADIH et le forum lancent un appel fort. Le secteur privé veut la consolidation des bases de production nationale pour créer plus d’emplois et plus de richesse, avait-il soutenu.
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Le gouvernement fixe de nouveaux tarifs pour les circuits

Le gouvernement fixe de nouveaux tarifs pour les circuits

Suite à la mesure prise par le gouvernement d’augmenter les prix des produits pétroliers, dont est passé de 189 à 224 gourdes le prix de l'essence (gazoline) : 149 à 179 gourdes celui du gasoil (diesel) et de 148 à 173 gourdes le prix du kérosène, le Ministère des Affaires Sociales et du Travail informe à toute la population que les tarifs des courses des différents circuits du territoire national ont été ajustés.
En effet, suivant la note du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST, le prix du transport de Port au Prince à des zones telles : « Carrefour (Station Essence Paloma), Bon Repos, Croix des Bouquets, Pétion-Ville en passant par Delmas et Bourdon » est fixé à 20 gourdes. Parallèlement, le tarif du transport de Port-au Prince (Téléco, Rue Pavée) à Canapé Vert, Christ-Roi, Carrefour feuilles, Croix des Missions est à 15 gourdes.
Pour ceux qui veulent se rendre à Cabaret, venant de Port au Prince, le nouveau tarif est fixé à 30 gourdes. 45 gourdes est le prix du transport de Port au Prince (Pont Rouge) à Arcahaie, tandis qu'un passager qui veut se rendre à Kenscoff doit désormais débourser 60 gourdes. 
20 gourdes est le nouveau prix pour le transport de Portail Leogane à Clercine. De Martissant à Cité Soleil, Delmas 65 et Aéroport, 15 gourdes est le nouveau tarif. Alors que le prix de transport de Arcahon 32, Lamentin 52, Lamentin 54, Waney 87 à Aéroport est de 7 gourdes. Même tarif pour le transport de Brochette à 99 Rivière Froide. 10 gourdes pour Carrefour Marin à Route 9 et 8 gourdes pour Croix des Bouquets à Meyer et Bon Repos à Ceslesse.
Pour les transports de la Croix des Bouquets à Portail St Joseph, le nouveau tarif est fixé à 20 gourdes. De la même zone à Tube, Bonnette, Galette Roche Blanche et La Feronnay, 15 gourdes est le nouveau tarif pour ces circuits.
Quelques autres tarifs :
Clercine -  Portail Leogane (20 gourdes)
Carrefour Damien – Blanchard (10 gourdes)
Poste Marchand -  carrefour Cornier (10 gourdes)
Delmas 31 – Rue Jacques 1er (10 gourdes)
Delmas 33 – Gerald Bataille, Adoquin  (10 gourdes)
Delmas 33 – Silot (20 gourdes)
Delmas 75 – Puits Blain (15 gourdes)
Carrefour Saintus – Decayette (15 gourdes)
Carrefour Aviation – Decayette (15 gourdes)
Carrefour Aviation – Fuji (15 gourdes)
Carrefour Libu – Libu (15 gourdes)
Pétion-Ville – Aéroport Cargo, Rue Macajoux (20 gourdes)
Pétion-Ville – Académie de Police, Petit Troupeau (15 gourdes)
Pétion-Ville – Petit Troupeau (15 gourdes)
Route de Frères – Gros Jean (20 gourdes)
Pétion-Ville – Port au Prince passant par Canape Vert (20 gourdes)
Pétion-Ville – Girardot (10 gourdes)
Pétion-Ville – Fermathe (25 gourdes)
Pétion-Ville – Malique (20 gourdes)
Pétion-Ville – Meyotte (15 gourdes)
Pétion-Ville – Bois Monquette (15 gourdes)
Pétion-Ville – Kenskoff (35 gourdes)
Post Marchand – Delmas 48 (25 gourdes)
Academie de Police – Carrefour Clercine (15 gourdes)
Delmas 65 – Portail Leogane (25 gourdes)
Djoumbala – Puits Blain (15 gourdes)
Le prix des courses normales de taxis pour la zone métropolitaine est, pour sa part, élevé à 30 gourdes.
Rappelons que selon le Ministère des Affaires Sociales et du Travail, ces mesures doivent être exécutées à partir de ce lundi 15 mai 2017.