La majorité parlementaire dénonce les sénateurs du G 6

Les députés du bloc majoritaire, Parlementaires pour la Stabilité et le Progrès (PSP) dénoncent l'intransigeance des sénateurs de l'opposition radicale ayant provoqué l'avortement de la séance en assemblée nationale du 5 janvier 2015 pour l'ouverture de la session extraordinaire. 

Le président de la commission finances de la chambre des députés, Antoine Rodon Bien Aimé, est déçu par le comportement des sénateurs du G 6. Il accuse ces parlementaires d'œuvrer pour le chaos au 12 janvier 2015. Ils doivent se ressaisir, a lancé le député Bien Aimé pour qui ces sénateurs du G 6 ne sont pas préoccupés par les intérêts de la nation. Pour lui l'exécutif a déjà consenti des sacrifices prouvant sa bonne foi dans la recherche de solution à la crise. 

Cet avis est partagé par Abel Descolines, premier secrétaire de la chambre des députés. Il souligne que les exigences formulées par les sénateurs du G 6 sont des chicanes. Appelant ces parlementaires de l'opposition radicale à faire montre de bon sens politique, le député de Mirebalais – Boucan Carré rappelle que les parlementaires doivent participer aux séances en assemblée nationale qui constituent une exigence constitutionnelle. Ils doivent répondre à cette exigence peut importe leur position politique, insiste t-il. Pour lui ces parlementaires devront utiliser la tribune pour faire valoir leurs revendications. 

M. Descolines, également porte parole du PSP, est préoccupé par la crise préélectorale. Il exhorte les acteurs politiques et les parlementaires à un sursaut afin de trouver une issue à la crise. 

LLM / radio Métropole Haïti