Le top 10 des femmes les plus puissantes en Haïti
Elles ont marqué et marque encore la vie sociopolitique et culturelle en Haïti par leur implication, courage et détermination. Loop Haïti vous présente le top 10 des femmes les plus puissantes d’Haïti en ordre alphabétiquede leur prénom.
1- Edmonde Supplice Beauzile, femme politique
Ancienne députée de Belladère, ancienne sénatrice du département du Centre, Mme Beauzile est normalienne. Proche parente de l’ancien dirigeant socialiste Serge Gilles, elle est l'une des rares femmes à avoir accédé à la tête d’un parti politique en Haïti, la Fusion Sociale-Démocrate. Mais elle s’est retirée de la course présidentielle de 2015 après les élections du 09 aout 2015, estimant que le Conseil électoral provisoire (CEP) n’est pas crédible. En dépit de ses positions un peu radicales ces derniers temps, elle reste une personnalité influente dans le pays.
2- Liliane Pierre-Paul, Journaliste
Journaliste engagée depuis les années 70, Lilianne Pierre Paul a exercé son métier avec un esprit d’engagement. Directrice de programmation de Radio Kiskeya, dont elle est copropriétaire, elle a connu des atrocités au cours du régime dictatorial des Duvaliers. Les années passent mais le professionnalisme et la rigueur de Lilianne ne changent pas. Son édition de « Jounal 4 è » est très prisée à Port-au-Prince et dans des villes de province. Après environ 35 ans de métier et de résistance contre toute forme d’anarchie, Lilianne est définitivement une femme puissante en Haïti.
3- Mairie Lucie Bonhomme Opont, Journaliste
Mairie Lucie Bonhomme est une journaliste de carrière. Elle est la directrice de Télé Pluriel et directrice de l'information àRadio Vision 2000. Elle est connue, particulièrement pour sa capacité dans la réalisation d’interview. Elle a renforcé sa réputation dans les périodes difficiles précédant la chute au pouvoir du président Jean Bertrand Aristide en 2004.
Marie Lucie Bonhomme est également l’épouse de Pierre-Louis Opont, l’actuel président du Conseil électoral provisoire (CEP).
4- Marie Yolène Gilles, défenseure de droits humains
Elle a reçu le prix de « Femme courage d’Haïti » pour l’année 2012, dans le cadre du programme « International Women of Courage » des Etats-Unis. Défenseure de droits humains, Marie Yolène Gilles a connu, en 1989, l’exil durant le régime militaire de Prosper Avril. Elle a été arrêtée en 1992 par le régime militaire qui a renversé le président Jean Bertrand Aristide. Pourtant, Marie Yolène Gilles a toujours fait preuve de détermination dans ces prises de position contre l’arbitraire en Haïti. Vous l’avez surement déjà entendu dénoncer « les dérives du pouvoir». Marie Yolène Gilles fait définitivement de la lutte pour le respect des droits humains son cheval de bataille.
5- Michaëlle Jean, ancienne Gouverneure du Canada
Ancienne Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean est née en 1957 à Port-au-Prince. Fervente de la diplomatie de proximité et à échelle humaine, elle a mené une quarantaine de missions et de visites d’État à l’étranger en Afghanistan, en Chine, dans dix pays africains, 9 pays des Amériques et plus d’une dizaine de pays européens.
En dépit des hautes fonctions au Canada et dans d’autres institutions internationales, Mme Jean reste une personnalité importante pour les Haïtiens pour son implication en Haïti sous une forme ou sous une autre. Elle a dépêché, d’ailleurs,une mission d’observaton électorale pour la couverture des élections du 25 octobre 2015.
6- Michèle Duvivier Pierre-Louis, femme politique
Elle a été la seconde femme Première ministre en Haïti, après Claudette Werleighle. Née à Jérémie (Grand' Anse), Michèle Duvivier Pierre-Louis, amie de longue date de l’ancien président René Préval, dirige depuis 1995 la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), dont elle est l’une des membres fondateurs.
Elle a été plusieurs fois honorée au niveau national et international. Parmi ses distinctions, elle a reçu en 2006 le titre « Trésor National Vivant ». En 2007, elle s’est vue décernée, par l’organisme américain Dialogue sur la Diversité, le prix Trailblazer, qui a salué son leadership. Economiste, Mme Pierre-Louis est l’auteure de plusieurs textes de réflexion sur la réalité haïtienne.
7- Mirlande H. Manigat, femme politique
Née à Miragoâne, le 3 novembre 1940, madame Mirlande Hyppolyte Manigat est une femme politique, ancienne candidate à la Présidence (2010), vice rectrice de l'Université Quisqueya, secrétaire générale et membre fondateur du RDNP, son parti politique.
Sa carrière, elle l’a faite en France, à Trinidad, au Venezuela et en Haïti.
Elle a publié pas mal d’ouvrages, parmi eux des livres sur les Relations internationales (ONU, le Tiers Monde, etc;) et des ouvrages sur la constitution haïtienne. Elle a été brièvement « Première dame d'Haïti » quand son mari, Leslie F. Manigat fut président de la République du 7 février au 20 juin 1988, avant d'être renversé par les militaires. Malgré des bas et des hauts dans sa carrière politique, la professeure reste une personnalité féminine importante en Haïti.
Elle a publié pas mal d’ouvrages, parmi eux des livres sur les Relations internationales (ONU, le Tiers Monde, etc;) et des ouvrages sur la constitution haïtienne. Elle a été brièvement « Première dame d'Haïti » quand son mari, Leslie F. Manigat fut président de la République du 7 février au 20 juin 1988, avant d'être renversé par les militaires. Malgré des bas et des hauts dans sa carrière politique, la professeure reste une personnalité féminine importante en Haïti.
8- Sophia Martelly, Première Dame
Sophia Saint-Remy Martelly est la Première Dame d’Haïti. En novembre 2008, elle a été honorée par le Président René Préval avec la plus haute distinction : «Ordre National Honneur et Mérite au grade de Chevalier», pour son implication et son soutien aux victimes de l'effondrement de l'école de Nerette à Pétion Ville. Née à New-York, Mme Martelly a vu sa candidature au poste de sénateur de l’Ouest rejetée en mai 2015. En dépit de nombreuses critiques de l’opposition haïtienne contre la gestion financière de certains fonds de l’Etat par Mme Marttelly, elle reste une femme d’une certaine influence ou d’une influence certaine dans l’entourage du président Martelly, voir sur le pays indirectement.
9- Stephanie Balmir Villedrouin, Ministre du tourisme
Elle est née à Caracas tandis que son père remplissait la fonction d’Ambassadeur d’Haïti au Venezuela. Deux mois plus tard, son père est désigné pour représenter Haïti, cette fois, en Colombie, où Mme Villedrouin a passé les 4 premières années de son enfance. Après la chute du régime de Jean-Claude Duvalier, en 1986, toute la famille est retournée en Haïti où elle a complété ses études classiques à Port-au-Prince. Elle s’est rendue par la suite en République Dominicaine pour étudier la gestion touristique et l’hôtellerie. Stephanie Balmir Villedrouin, la trentaine, est l’une des personnalités les plus marquantes de l’administration Martelly. Elle fait beaucoup d’efforts pour remettre Haïti sur la carte touristique mondiale. Ses chefs le disent, sa longévité aux différents gouvernements du président Martelly prouve qu’elle a du mérite.
10- Yanick Lahens
Yanick Lahens a fait ses études à l’université Paris IV-Sorbonne avant de rentrer à Haïti où elle a enseigné à l’École normale supérieure jusqu'en 1995. Mme Lahens, née à Port-au-Prince le 22 décembre 1953, est une écrivaine haïtienne, lauréate de l'édition 2014 du prix Femina pour son roman Bain de lune. A côté du prix Femina, elle a remporté les prixMillepages 2008, RFO 2009 et Littéraire Richelieu de la Francophonie en 2009, entre autres. Très impliquée dans la vie associative en Haïti, elle est cofondatrice de l'Association des écrivains haïtiens. Elle a fait don des ouvrages pour la création d’une bibliothèque qui porte son nom à Saint-Louis-du-Nord.
No comments:
Post a Comment