Saturday, March 25, 2017

Entrevue avec Jean Donat André DG Adj. Trésor MEF: Analyse sur la Dette ...

Tuesday, March 7, 2017

Le projet d’agrandir l’aéroport international Toussaint Louverture est encore d’actualité

Le projet d’agrandir l’aéroport international Toussaint Louverture est encore d’actualité

Stoppé en automne 2016 sous pression de certains bailleurs traditionnels, le projet de réhabilitation et d’agrandissement de l’aéroport international Toussaint Louverture est toujours d’actualité. Participant à l’émission Grand rendez-vous économique animé par l’économiste Kesner Pharel, le 1er janvier dernier, le ministre de la Planification et de la Coopération externe, Aviol Fleurant, en a fait le point. Le responsable a affirmé que le gouvernement en place, par le biais de son ministère, entame des discussions afin de renégocier le prêt.
Publié le 2017-01-06 | Le Nouvelliste
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Economie -
La suspension du projet de réhabilitation et d’aménagement de l’aéroport Toussaint louverture, soutient le ministre, s’explique du fait que ce contrat de prêt n’a pas respecté les procédures internationales. Depuis 2008, fait-il savoir, avec l’élimination de la dette, Haïti se trouve dans une situation toute particulière. Dans le processus de contrat de prêts, le pays n’est plus totalement indépendant. Il n’a, en effet, plus droit à des accords de types non concessionnels. De par son statut de pays pauvre très endetté, Haïti, poursuit le titulaire du MPCE, n’est pas récipiendaire des prêts dont les taux d’intérêt sont supérieurs à 1,5%. Ce qui n’est pas le cas dans le cadre de ce contrat. Le taux d’intérêt étant de 4,7%. Une anomalie grave qu’il faut, à tout prix, rectifier ! Ainsi, selon M. Fleurant, il y a un prétexte légal pour que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) remettent en question ce contrat. Mais tout, n’est pas perdu, explique-t-til. En sa qualité de juriste, il affirme avoir analysé légalement et économiquement le contrat. À ce niveau, il croit qu’il y a lieu de renégocier ce prêt. Dans ce cas, déclare l’ancien candidat à la présidence, des discussions sont déjà entamées. Plusieurs milliardaires chinois étaient dans le pays pour les fêtes de fin d’années et le ministre, au nom de l’équité du principe intergénérationnel, en a profité pour engager des discussions à cet effet. Pour l’instant, les retombées sont plutôt positives. Les Chinois, selon toute vraisemblance, acceptent de renégocier le contrat pour arriver à un nouveau prêt dont les termes de référence sont en accord avec la situation d’Haïti. Toutefois, il se garde d’engager la prochaine administration. « Je ne fais qu’engager les discussions », indique-t-il. Il revient, de l’avis du juriste, au prochain gouvernement de tout mettre en œuvre dans l’optique de continuer cette œuvre laquelle, laisse-t-il entendre, aura une incidence positive sur l’économie du pays. Par ailleurs, Aviol Fleurant a profité pour expliquer le bien-fondé de deux mémorandums d’entente qu’il a signés avec les Chinois. Si les négociations concernant l’accord de prêt pour la réhabilitation de l’aéroport échouent, cela peut, craint-il, du même coup, hypothéquer l’aboutissement des mémorandums qui valent deux milliards de dollars dont un milliard pour le secteur agricole et un milliard pour électrifier le pays. Le prêt pour le projet de réhabilitation et d’agrandissement de l’aéroport Toussaint Louverture est octroyé par la Industrial and Commercial Bank (ICBC). La somme contractée est d’environ 290 millions de dollars américains dont une avance de démarrage de 43 millions de dollars a été donnée, en mai 2016, à la firme China National Automation Control System Corp (CASC) qui exécute le projet qui comporte la construction d’un terminal de 28 000 m2 entièrement équipé. Il est également question de construire un parking de 3 500 m2, des espaces de stationnement pour avion, un hangar pour hélicoptère, un espace garage pour la réparation des aéronefs, quatre salons VIP, un salon diplomatique, 600 m2 de restaurants, des espaces de congélation. Aussi est-il inclus plusieurs voies de circulation, dont un taxiway, parallèle à la piste de 43 mètres de largeur et la mise en opération de cinq bridges avec des commodités pour faciliter l’embarquement et le débarquement de deux avions.
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Haïti déforestée, paysages remodelés

La dernière promesse faite à Préval

Haïti déforestée, paysages remodelés

C’était une promesse faite au président René Préval par le journal Le Nouvelliste que nous respectons avec la publication du livre d’Alex Bellande : «Haïti déforestée, paysages remodelés ». L’homme de Marmelade avait trouvé dans cet ouvrage une explication rationnelle du déboisement d’Haïti et une piste pour rendre soutenable la reforestation. La différence, selon lui, entre cette approche et toutes celles qui ont échoué dans le passé tenait dans le fait que c’est l’économie de l’arbre qui porte la survie de chaque arbre. On plante et on garde les arbres qui ont une valeur économique. C’est le cas depuis que ce coin de terre est habité par des hommes, prêchait René Préval ces derniers temps. Bonne lecture à tous.
Publié le 2017-03-06 | Le Nouvelliste
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National -
PRÉFACE Ce document développe une approche critique par rapport aux visions souvent mal informées sur la problématique de la déforestation et du reboisement en Haïti. Le discours dominant sur la déforestation et les moyens de la combattre demeure en effet généralement réducteur. Il repose aussi sur une vision idéologique qui considère, consciemment ou inconsciemment, l’agriculteur des mornes comme la principale menace pour l’environnement en milieu rural et le responsable des dommages causés par les multiples catastrophes « naturelles » qui ont affecté le pays. Les représentations qui sont faites du paysage rural haïtien et de la couverture arborée du pays sont le plus souvent tronquées ou, au mieux, ne reflètent que partiellement la réalité. Les chiffres avancés sur la cou- verture forestière donnent l’impression d’un espace « désertifié » mais reposent en réalité sur des approximations hâtives sans base scientifique réelle. Les dynamiques en cours sont présentées de manière simplifi- catrice et les solutions généralement proposées ne tiennent pas compte d’une situation agraire complexe qui nécessite le recours à une approche pluridisciplinaire intégrant sciences sociales et sciences exactes pour dégager des approches et des méthodes d’action adaptées et perfor- mantes pour accroître les surfaces en cultures pérennes et préserver les ressources en eau et en sols. Cet ouvrage analyse la situation actuelle du couvert arboré en Haïti, en mettant à profit les avancées dans les techniques d’imagerie satelli- taire, tente de définir des perspectives nouvelles sur l’historique de la déforestation en Haïti et ses causes et propose une approche plus opérationnelle pour les actions visant la préservation de l’environnement, s’appuyant sur les connaissances récentes acquises sur les filières du bois et des fruits et les leçons apprises des interventions passées. Le texte est divisé en six chapitres. Le premier retrace les modes de mise en valeur du territoire sur les cinq siècles passés et s’attache particu- lièrement au rôle joué par les exportations majeures de diverses espèces de bois qui se sont étendues sur près de deux siècles. Le processus de reconstruction d’espaces arborés par la paysannerie au 19ème siècle, fai- sant appel à de nouvelles espèces introduites durant la période coloniale et à des techniques complexes qu’on désigne aujourd’hui comme « agroforestières » est décrit et quantifié. Des images d’époque uniques illustrent cette partie. Le deuxième chapitre traite de l’étendue et de la composition du couvert arboré actuel, composé principalement de systèmes arborés cultivés, et non de reliquats de forêts naturelles. Il compile en même temps les résultats de diverses études quantitatives sur les espaces fores- tiers restants (forêts humides de pins, forêts sèches, mangrove) et leur dynamique d’évolution sur les 30 dernières années. Les deux parties suivantes font une description et une analyse des filières de produits du bois et des filières fruitières actuelles, en dégageant leur rôle dans l’écono- mie nationale et leur fonction dans l’économie paysanne. Les techniques, les conditions et les évolutions dans la fabrication de charbon notamment sont discutées. L’importance, la diversité et les potentialités de la production de fruits pour le marché local et l’exportation sont soulignées. Le cinquième chapitre fait un bilan des expériences de reboisement, reforestation et de lutte contre l’érosion sur les 80 dernières années et définit les leçons apprises. Le dernier chapitre fait une synthèse des éléments dégagés et conclut sur les pistes et modalités d’intervention plus opérationnelles à envisager. Le livre se veut un outil de diffusion des connaissances acquises dans le domaine et de réflexion pour l’action. Il s’adresse à un public varié. Il intéresse d’une part les étudiants de niveau universitaire et les spécialistes dans les domaines de l’agronomie, des sciences de l’environnement, de l’histoire et de l’économie haïtienne. Il vise aussi le public des décideurs, responsables de projets et techniciens de terrain, haïtiens et étrangers, à la recherche de résultats concrets. Alex Bellande C HAPITRE 1 - L’ ARBRE ET L A FORÊT: HISTORIQUE DE LA DÉFORESTATION 1.1. Une végétation naturelle déjà transformée par les Arawaks 1.1.1. Peuplement et mise en valeur durant la période pré colombienne Dans leur processus de migration depuis le bassin amazonien, des vagues importantes d’Amérindiens Arawaks arrivent dans l’île qu’ils nom- ment Haïti vers l’an 1200, soit 300 ans avant les Espagnols. Contrairement aux chasseurs-cueilleurs Ciboney qui s’y sont installés plusieurs siècles auparavant, les Arawaks connaissent les pratiques de domestication des espèces végétales. À l’arrivée de Christophe Colomb, la population indi- gène compte déjà vraisemblablement entre un et deux millions d’habitants. Certaines estimations, qui vont jusqu’à huit millions, paraissent exagé- rées au vu des moyens disponibles pour la mise en valeur agricole. Les Arawaks, ou Taïnos, ne disposent pas en effet d’outils en fer, seulement d’outils en bois et de tranchants en pierre de silex. Les zones de peuple- ment plus dense se situent sur les côtes, là où les ressources de la pêche fournissent une abondance d’aliments protéinés. Cependant, le Plateau Central, les mornes de Dondon, Sainte-Suzanne, des Cayes et du Bahoruco sont déjà peuplés aussi. La chasse, la pêche et la cueillette ne peuvent à suffire à l’alimen- tation d’une population de plus d’un million d’habitants sur cette île de 77.000 km2. Les Arawaks pratiquent la culture d’espèces comestibles à travers une combinaison de techniques de jardinage intensif autour des villages et de défriche par le feu dans les zones de plaine et les piedmonts reculés. Les plaines et vallées sont parsemées de vastes jardins sur butte appelés « conucos » ou « montones » en espagnol et destinés principa- lement à la culture des tubercules : manioc amer et doux, patate douce, arrow root (« alayout »), malanga (Xanthosoma) et mazonbèl (Colocassia). Le prêtre espagnol Las Casas relate l’organisation de ces jardins intensifs qui peuvent contenir des dizaines de milliers de grosses buttes de plus d’un mètre de diamètre et 75 cm. de haut. Les Arawaks développent par ailleurs des techniques d’irrigation qui leur permettent de cultiver les plaines plus sèches telles que celle d’Aquin où des vestiges de cana- lisations ont été retrouvés. Dans les piedmonts cependant, le feu est le principal mode de destruction de la végétation arborée pour l’installation des cultures annuelles. C’est le domaine des cultures de maïs, que les Taïnos consom- ment rôti ou bouilli, des haricots, de l’arachide, des tubercules et des piments. La pratique du semis après brulis de la végétation arborée est, contrairement à celle des « conucos », peu exigeante en travail. Elle permet, en l’absence d’outils en bois ou en fer élaborés, et en utilisant simplement un bâton à fouir, de cultiver des surfaces importantes car il n’est besoin ni de labour ou de désherbage la première année. 1.1.2. Des « forêts vierges » ? En dehors du brûlis, la pression des Arawaks sur les ressources ligneuses reste relativement faible. Les espèces pérennes sont utilisées pour la construction, la fabrication de canots, la cuisson, les usages thérapeutiques et l’alimentation. La gamme de fruits disponibles sur l’île est cependant relativement réduite par rapport à ce que nous connais- sons aujourd’hui. L’ethnologue Jacques Roumain dresse une liste des espèces utiles dans sa « Contribution à l’étude ethnobotanique précolombienne des Grandes Antilles ». Les grands canots utilisés pour le transport de 40 à 100 personnes entre Haïti, Cuba et Porto Rico sont faits d’acajou et de tavernon, pour les plus petits, et de mombin et figuier pour les plus grands. L’acajou est brûlé sur pied à feu doux contrôlé, puis creusé à l’aide d’outils en pierre. Roumain dit qu’il s’agit de cèdre mais la confusion vient du fait que les deux espèces sont durant la colonisation espagnole confondues par les botanistes. Le gayac est le bois préféré comme poteau pour la construction des cases et est déjà employé pour ses propriétés pharmaceutiques. L’acajou et ce qui est désigné aujourd’hui en créole comme « bois raide » ou « ébène » sont utilisés dans la fabrication de plats. L’ île de La Gonâve était réputée pour la finesse de sa boissellerie. Le mahot et le « bois de soie marron » sont employés dans la fabrication de nasses pour la pêche et de cordes. Le « bois chandelle », du fait de sa teneur élevée en résine, sert à l’éclairage de nuit. Les fruits comprennent les diverses variétés de cachiman, l’ananas, la noix de cajou, la cerise tropicale, la goyave, la caïmite, la sapotille, l’icaque et les raisins de mer. L’abricot des Antilles, bien que répandu, reste sacré (Roumain, 1942). Il n’est pas consommé par les vivants, étant réservé à la consommation des morts. Cependant, de nombreux fruits que beaucoup considèrent aujourd’hui comme « indigènes » (mangue, avocat, banane, cocotier par exemple) ne sont pas encore présents sur l’île. À la fin du 15ème siècle, bien que les espaces forestiers dominent, l’île d’Hispaniola est cependant loin d’être « vierge ». Les descriptions idylliques qu’en fait Colomb sont surtout destinées à impressionner ses commanditaires espagnols : « Dans cette île, […] il y a des chaînes de montagnes très élevées […], pleines d’arbres d’une multitude d’espèces, et tellement hauts, qu’ils puissent arriver jusqu’au ciel » (Pluchon, 1980) En plus des « merveilleuses forêts de pins », Colomb évoque aussi toute- fois « des champs magnifiques » et d’« innombrables habitants ». De larges espaces ouverts existent en effet dans les plaines et la végétation des étages de basse altitude des mornes a été transformée par la pratique de la défriche-brûlis. Les surfaces mises en culture chaque année pour satisfaire les besoins alimentaires de la population Arawak sont déjà vraisemblablement supérieures à 200.000 hectares sur l’en- semble de l’île. En tenant compte des longues rotations qui doivent être pratiquées pour assurer un recru forestier et maintenir la fertilité avec des techniques de défriche par le feu, les surfaces de forêt primaire entamées par cette civilisation se chiffrent déjà probablement à plus d’un million d’hectares, dont une partie est remplacée par des espèces de la forêt secondaire. Les Arawaks ont par ailleurs modifié la composition de la végétation arborée par l’introduction de nouvelles espèces dans l’île. Il est supposé qu’on leur doit la présence en Haïti de la noix de cajou, originaire de l’Amérique du Sud, et du roucou. Plus important encore, ils auraient introduit une espèce forestière de zone sèche agressive, le bayahonde (Prosopis juliflora). Venu des côtes vénézuéliennes selon cer- tains auteurs (Timyan, 1996), celui-ci constitue une des espèces dominantes de la forêt sèche actuelle. Il convient de signaler aussi que la végétation naturelle de l’époque n’est pas constituée que de forêts. Au cours des millénaires passés, la forêt a en effet avancé ou régressé en fonction des modifications du climat à l’échelle de la planète. De vastes zones de savanes herbacées naturelles, avec seulement des poches de forêt, occupent avant l’arrivée des Espagnols les plateaux de la partie centrale de l’île : l’actuel Cibao et les plaines de la province du Higuey en République Dominicaine et le Plateau Central en Haïti (Dreyfus, 1980). Ces zones seront mises à profit pour l’élevage par les Espagnols et les premiers occupants français, qui feront du cuir une des premières denrées coloniales d’Hispaniola. Hatzenberger nous fait remarquer aussi qu’il existe déjà en Haïti, comme dans d’autres îles antillaises, des zones présentant un paysage de désolation avec « des sols très peu évolués comme les lithosols, souvent caillouteux, établis sur une roche-mère dure. […] Ils sont limités en profondeur, perméables, karstiques. Soumis à l’érosion [naturelle], ils ne subsistent qu’entre les fissures des roches ou dans des cavités, parfois en poches discontinues de quelques mètres sur la roche nue » (Hatzenberger, 2001). Ce sont, entre autres, ceux du Morne Lapierre autour des Gonaïves ou ceux que Moreau de St-Méry désignera au 18ème siècle comme la zone stérile des « fredoches » autour de Fort-Liberté, l’ancienne Plantation Dauphin, où il n’existe que « des monticules sans aucun ordre entre eux, et ne donnant vie qu’à quelques arbres chétifs, incapables de cacher un sol chargé de nombreux cailloux détachés : des pierres et des roches qui sortent d’une terre ochracée pour montrer leurs têtes rougeâtres ou brunes et d’autres qui tout à fait à nu présentent des masses sillonnées et chargées d’aspérités » (Moreau de St-Méry, 1796). Hatzenberger de son côté nous décrit ces « raques » de forêt sèche de zones côtières arides comme « des associations de bois durs, rabougris et généralement couverts d’épines qui se développent sur des terrains à très faibles réserves en eau ». (A suivre)
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Environnement : Lancement des travaux du Jardin botanique National

05/03/2017 07:54:32

Haïti - Environnement : Lancement des travaux du Jardin botanique National
Lundi à Source Zabeth (Ganthier, Dept. Ouest), aura lieu la cérémonie de lancement des travaux d’aménagement du Jardin Botanique National d’Haïti (JBNH).

L’implantation de cette structure majeure d’éducation publique, de conservation de la biodiversité et de promotion du développement durable est le fruit d’un partenariat entre différents acteurs, notamment les Ministères de l’Éducation, de l’Environnement, de l’Agriculture, de la Faculté d’agronomie et de médecine vétérinaire, de l’Université d’État d’Haïti, de la Commission Nationale Haïtienne de Coopération avec l’UNESCO, du Conseil municipal de Ganthier et du Conseil d’Administration de la 2e section communale Balan, de cette même commune.

Rappelons que depuis septembre 2013, le Secrétariat permanent de la Commission nationale conduit cette initiative, sous recommandation de Michaëlle Jean, à l’époque Envoyée spéciale de l’UNESCO pour Haïti. Avec le support de plusieurs jardins botaniques du monde, les différents partenaires ont cru le moment venu de lancer officiellement ce projet afin de mobiliser les parties prenantes et les ressources nécessaires à l’aménagement du Jardin Botanique National d’Haïti.

Par ailleurs, un atelier international de formation au profit des cadres nationaux se tiendra du 6 au 9 mars 2017.

Notez qu’Haïti est l’un des rares pays à ne pas avoir de Jardin Botanique National, bien que ce soit une exigence de l’article 256 de la Constitution haïtienne de 1987 amendée.

Pour en savoir plus sur le projet de Jardin Botanique National, visitez : www.jardinbotaniquehaiti.org/

USA : Blanchiment d’argent, Haïti pointé du doigt par le Département d’État


06/03/2017 07:59:03

Haïti - USA : Blanchiment d’argent, Haïti pointé du doigt par le Département d’État
Dans le Volume II « Blanchiment d'argent et crimes financiers » du rapport « 2017 International Narcotics Control Strategy Report » le Département d'État américain indique « Les bandes criminelles haïtiennes sont engagées dans le trafic international de stupéfiants et dans d'autres activités criminelles et frauduleuses. Si Haïti n'est pas un centre financier majeur, les entreprises régionales de stupéfiants et de blanchiment d'argent utilisent les courriers haïtiens, principalement via des itinéraires maritimes. Une grande partie du trafic de drogue en Haïti, ainsi que le blanchiment d'argent qui en découle, est relié aux États-Unis. Une législation importante a été adoptée au cours des dernières années, en particulier les lois anti-corruption et de lutte contre le blanchiment d'argent, mais la faiblesse du système judiciaire haïtien laisse le pays vulnérable à la corruption et au blanchiment d'argent.

Le 8 juin 2016, le GAFIC a publié une déclaration publique demandant à ses membres d'examiner les risques découlant des lacunes du régime de AML/CFT (Anti-Money Laundering/Combating the Financing of Terrorism ) en Haïti [...] bien qu'Haïti ait apporté des améliorations dans des domaines non législatifs, il n'a pas réalisé suffisamment de progrès dans l'accomplissement de son plan d'action pour remédier à ses graves lacunes en matière de déficiences AML y compris des réformes législatives. Le 9 novembre 2016, le GAFIC a réaffirmé sa position, tout en notant les progrès et les efforts récents d'Haïti visant à introduire une nouvelle loi, y compris une nouvelle loi visant à accorder l'autonomie administrative de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF) http://www.haitilibre.com/article-18482-haiti-politique-deux-projets-de-lois-importants-adoptes-dans-l-urgence.html

La plupart des schémas de blanchiment d'argent identifiés impliquent des montants importants de devises américaines détenus dans des institutions financières en dehors d'Haïti ou des entités non financière en Haïti, comme les restaurants et autres petites entreprises. Les monnaies étrangères représentaient 63% des dépôts bancaires d'Haïti en octobre 2016. Une majorité des saisies de biens à ce jour ont impliqué d'importants trafiquants de drogue condamnés aux États-Unis [...]

Haïti compte sept zones franches en opération. Il y a aussi 157 casinos autorisés et beaucoup d'autres casinos sans licence. Les jeux en ligne sont illégaux.

La législation AML adoptée en 2013 a encore été renforcée par des amendements en 2016. En 2014, l'Exécutif a signé un projet de loi longtemps retardé d'anti-corruption. Les banques et les sociétés financières, les agences de transfert de fonds, les coopératives de crédit, les compagnies d'assurance, les coopératives, les casinos, les avocats, les comptables, les notaires et les agents immobiliers doivent se conformer aux règles de KYC (Know Your Customer) et signaler les transactions suspectes à l'UCREF.

Haïti est membre du GAFIC, un organisme régional de style GAFI.

La faiblesse du système judiciaire haïtien et les mécanismes de poursuite ainsi que le manque de connaissance par les juges et les procureurs des modifications législatives récemment adoptées continuent de laisser le pays vulnérable à la corruption et au blanchiment d'argent. Haïti n'est pas membre du Groupe Egmont, mais présente actuellement une demande d'adhésion.

Le Gouvernement haïtien demeure entravé par des codes pénaux et des codes de procédures pénales inefficaces et périmés, ainsi que par l'incapacité ou la réticence des juges et des tribunaux à traiter les affaires faisant l'objet d'une poursuite. Des projets de codes criminels et de codes de procédure pénale qui permettraient de remédier à ces lacunes devraient être examinés par le Parlement au cours des prochains mois.

Le Gouvernement devrait continuer à consacrer des ressources à la mise en place d'un régime efficace de lutte contre le blanchiment de capitaux, y compris un soutien continu aux unités chargées d'enquêter sur les crimes financiers et le développement d'un système de technologie de l'information. La loi 2013 sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et ses amendements de 2016, malgré le renforcement du cadre réglementaire pour lutter contre les infractions financières, portent atteinte à l'indépendance et à l'efficacité de la 'Financial Intelligence Unit' (FIU) d'Haïti

Haïti devrait également prendre des mesures pour établir un programme visant à identifier et à signaler les mouvements transfrontaliers de monnaies et d'instruments financiers. Les casinos et les autres formes de jeu devraient être mieux réglementés et surveillés. Le Gouvernement haïtien devrait prendre des mesures pour lutter contre la corruption omniprésente à tous les niveaux du gouvernement haïtien et du commerce.

Le Gouvernement d'Haïti continue de prendre des mesures, telles que la formation du personnel et la coordination avec les banques du pays, pour mettre en œuvre un meilleur régime de AML. En septembre 2016, l'Assemblée nationale a ajouté des éléments manquants à la loi de 2013 en matière de loi AML/CFT pour l'aligner sur les normes internationales, bien que des lacunes persistent. Toutefois, pour qu'Haïti puisse se conformer pleinement, le code pénal devra être mis à jour.

Après des années de retard, l'adoption de la loi anti-corruption de 2014 a constitué une étape positive pour tenter de lutter contre la corruption publique, mais les problèmes de mise en œuvre subsistent. Les changements fréquents de leadership, la crainte de représailles au niveau du travail, les rumeurs d'intervention de l'Exécutif et le manque de suivi judiciaire (poursuites) rendent la mise en œuvre particulièrement difficile. Les changements fréquents dans le système judiciaire rendent également difficile la poursuite des poursuites par les procureurs.

L'UCREF a continué de renforcer ses capacités internes et de faire des études de cas efficaces. L'UCREF a transmis six cas au pouvoir judiciaire en 2016. Les questions qui se posent dans le secteur judiciaire signifient que les progrès de l'UCREF ne sont pas encore reflétés dans les taux de condamnation. Une fois qu'un cas est reçu, le juge d'instruction dispose d'un délai de deux mois à compter de la date de l'arrestation pour compiler les preuves, mais il n'y a pas de limite au calendrier pour fixer les dates des procès, communiquer avec les organismes d'enquête et les procureurs et suivre les données financières. Il n'y a eu aucune condamnation ou poursuite pour blanchiment d'argent en 2016. »

Éducation : Nesmy Manigat, réélu à la tête du Comité Gouvernance et Ethique du GPE


06/03/2017 08:48:51

Haïti - Éducation : Nesmy Manigat, réélu à la tête du Comité Gouvernance et Ethique du GPE
Le Premier Ministre sortant Enex Jean-Charles a accueilli avec beaucoup de fierté la réélection au début du mois, de Nesmy Manigat, ancien Ministre de l'Éducation Nationale, à la Présidence du Comité Gouvernance & Éthique du « Global Partnership for Education » (GPE - Partenariat Mondial pour l'Education) pour les deux prochaines années.

« En ce moment particulier de la vie nationale, le Gouvernement Jean-Charles, s'estime heureux d'avoir soutenu officiellement cette candidature qui maintient la visibilité d’Haïti au niveau international et sa capacité à influencer l'agenda éducatif au niveau des instances internationales. »

Tout en félicitant Nesmy Manigat pour la confiance qui lui a été accordée au niveau de la plus haute instance dirigeante de cette organisation, le Premier Ministre Jean-Charles au nom du Gouvernement démissionnaire, croit nécessaire de rappeler l'engagement du pays à continuer à jouer son rôle de membre actif du Partenariat Mondial pour l'Education en vue de l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD).

Reconstruction : L’ONU appel au soutien d’un plan de 2,72 milliards pour Haïti


07/03/2017 07:53:42

Haïti - Reconstruction : L’ONU appel au soutien d’un plan de 2,72 milliards pour Haïti
Lundi a été lancé un appel pour une aide d'urgence pour améliorer la gestion des risques en Haïti suite à une enquête accablante des pertes après le passage de l'ouragan Matthew en octobre 2016.

Robert Glasser le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la réduction des risques a déclaré « l'ouragan Matthew a révélé des vérités troublantes à propos des pays les moins avancés qui manque de capacité de répondre de façon adéquate aux changements climatiques et à l'intensité croissante et la fréquence des aléas climatiques.

Bien que le système de protection civile du gouvernement ait empêché de nombreux décès, il est inacceptable que d’avoir plus de 600 morts dans un ouragan qui était si bien prévu. Une Évaluation approfondie des besoins post-Matthew, menée par le Gouvernement a montré que le pays a perdu 2,8 milliards de dollars à la suite de l'ouragan Matthew (32% du PIB), après deux années de sécheresse affectant la sécurité alimentaire d'un million de personnes et le séisme de 2010, qui a coûté 120% du PIB. »

S'exprimant à la veille de la 5e Plate-forme régionale pour la réduction des risques dans les Amériques qui débutera à Montréal, M. Glasser a appelé fermement à soutenir un plan de relance élaboré par le gouvernement haïtien, l'ONU et d'autres partenaires, qui recherche 2,72 milliards de dollars, pour un plan de relèvement de trois ans, qui repose sur la nécessité de mieux se reconstruire, axé sur la réduction des risques futures, l'amélioration des systèmes d'alerte précoce multi-danger et la réduction de l'exposition des populations appauvries aux risques naturels multiples.

On estime qu'Haïti a perdu chaque année en moyenne 2% de son PIB à cause d'aléas météorologiques, entre 1975 et 2012.

HL/ HaïtiLibre 

Politique : Ambitieux projet de l'entrée de la ville des Cayes



07/03/2017 08:14:25

Haïti - Politique : Ambitieux projet de l'entrée de la ville des Cayes
Le Maire des Cayes, Jean Gabriel Fortuné a présenté une photo (maquette) de l’ambitieux projet de la future lentrée de la ville des Cayes, conçue à la demande du maire Fortuné, par le jeune architecte Héber Clermont.

Un projet qui selon le maire, devrait être réalisé dans « pas trop longtemps... »

La photo permet de répondre à plusieurs des interrogations de la populations des Cayes notamment sur : le poste de péage ; la passerelle ; les trottoirs ; le Parc Brise de l'îlet et autres aspects qui font partie de cet important projet.



Le Maire des Cayes a fait savoir qu’il allait communiquer sous peu sur les étapes de réalisation des travaux de l’entrée de la ville des Cayes.

HL/ S/ HaïtiLibre 

Éducation : BAC session spéciale, taux de réussite nationale 20,77%


07/03/2017 08:40:14

Haïti - Éducation : BAC session spéciale, taux de réussite nationale 20,77%
Le Ministère de l’Éducation nationale et de la Formation Professionnelle informe les candidats recalés en particulier que les résultats complets de la session spéciale du bac permanent organisée, du 20 au 23 février dernier sont désormais disponibles pour les 10 Directions Départementales d’Éducation (DDE).

Selon les informations communiquées par le Bureau National des Examens d’État (BUNEXE), sur 16,902 candidats ayant pris part aux épreuves à travers le pays, 3,511 ont été admis, soit un taux de réussite au niveau national de 20,77 %.

Taux de réussite par département :
Nord : 27,01 % ; 
Sud-est : 22, 42 % ;
Centre : 38,86 % ;
Ouest : 20,05 % ; 
Nippes : 22,83 % ;
Grand’Anse : 6,88% ;
Sud : 13,71 % ;
Nord-Ouest : 8,24 % ;
Nord-Est : 24,44 % ;
Artibonite : 9,74 %.

Les candidats peuvent contacter la DDE de leur région afin de retirer leur palmarès.

Une autre session du bac permanent est prévue au cours de l’été 2017.

HL/ HaïtiLibre 

République Dominicaine : Hommage de Leonel Fernández à René Préval




07/03/2017 09:06:36

Haïti - République Dominicaine : Hommage de Leonel Fernández à René Préval
Suite à la disparition soudaine de l’ancien Président d’Haïti, René Préval http://www.haitilibre.com/article-20253-haiti-flash-rene-garcia-preval-est-decede-ce-vendredi.htmll’ancien Président de la République Dominicaine Leonel Fernández, dans une lettre adressée à Idalbert Pierre Jean l’Ambassadeur d’Haïti à Santo Domingo, exprime ses sincères condoléances à celui qui au fils des années, était devenu pour lui un véritable ami.

« Son Excellence l'Ambassadeur,

Permettez moi d'exprimer, à travers votre personne, nos sincères condoléances au gouvernement et au peuple haïtien suite au décès de notre cher ami René Préval, Président constitutionnel d'Haïti, un homme de Paix et très affable, avec qui je suis arrivé à cultiver une amitié personnelle.

La mort de Préval est une grande perte non seulement pour Haïti, mais pour toute la communauté politique de la région, parce que c’était un homme qui a fait des contributions importantes au développement et au renforcement de la démocratie et qui a su cultiver une relations cordiales avec les pays voisins.

Par le destin, à deux reprises et décennies différentes, Préval et moi-même, nous nous sommes mit d'accord en tant que dirigeants de nos Nations respectives, une époque où il y avait un lien d'amitié et d’harmonie comme il n'avait pas été connue auparavant dans l'histoire des relations entre la République Dominicaine et la République d'Haïti.

Pour ces raisons, nous tenons par votre intermédiaire à transmettre au gouvernement haïtien, aux proches de l'ancien Président, ses collaborateurs et au peuple haïtien en général nos sincères condoléances face à cette perte irréparable.

Nous chérissons le plus profond désir que le précieux héritage laissé par ce leader politique de premier plan inspire les haïtiens à continuer à travailler avec enthousiasme pour le bénéfice de la démocratie, le renforcement institutionnel et la justice sociale.

Que son âme repose en Paix !

Avec sincères sentiments de regret,

Cordialement,

Leonel Fernández. »


HL/ HaïtiLibre 

Actualité : Zapping politique...


07/03/2017 10:21:05

Haïti - Actualité : Zapping politique...
Arrestation de deux dangereux individus :
La Police dans le département du Nord procédé à l'arrestation de Géffard Armstrong et Sevelma Alizé, deux présumés bandits, recherchés pour assassinat et association de malfaiteurs.

Danilo Medina solidaire avec Haïti :
Suite au décès de l’ancien Président René Préval, dans une lettre adressée à son homologue haïtien Jovenel Moïse via la Chacellerie, le Président dominicain Danilo Medina Sanchez, se solidarise avec le peuple et le gouvernement haïtien. « Nous nous unissons au peuple et au Gouvernement haïtien, au nom du peuple et du gouvernement de la République Dominicaine et en mon nom propre » demandant d'étendre ses condoléances à la famille et aux proches de René Préval. 

Un haïtien 2e Prix au concours international de poésie :
Carl Withsler A. Benoît, un jeune haïtien natif des Gonaïves, a remporté le deuxième prix de la 18e édition du « Concours international de poésie en langue française ». Une centaine de jeunes de 15 à 25 ans en provenance entre autres du Canada, de la France et de la Suisse, participaient au concours, Carl est le seul haïtien à avoir atteint la phase finale du concours.

Distribution de 6,000 l de lait aux détenus :
L’Ambassade du Canada en Haïti, en collaboration avec la compagnie canadienne MERA, a procédé à la distribution de 6,000 litres de lait de Soya aux prisonniers du pénitencier national, cette action intervient suite à la multiplication des cas de décès dans les prisons du pays. Michel-Ange Gédéon, le Directeur Général de la Police Nationale d’Haïti (PNH) présent à cet évènement, a visité les cellules, le dispensaire et la cuisine du pénitencier avant de remercier l’Ambassade du Canada et tous ceux qui œuvrent à l’amélioration des conditions de vie des détenus en Haïti.

Exposition au CEP, sur les femmes :
Le Conseil Électoral Provisoire (CEP), informe la population en général qu'il organise une série d'activités à l'occasion de la Journée internationale des femmes (8 mars) en partenariat avec la Fondation Internationale des Systèmes Electoraux (IFES) et ONU Femmes. Cette série d'activités, comprendra notamment, le vernissage d'une exposition sur la participation des femmes dans le processus électoral, mercredi 8 mars à partir de 1h00 p.m. dans les locaux du CEP à Pétion ville. L'exposition durera un mois.

Sympathies du Brésil :
« Le Gouvernement brésilien a appris, avec tristesse, la mort de l’ex-Président de la République d’Haïti, René Préval. Le Gouvernement brésilien exprime sa solidarité à l’égard du peuple et du Gouvernement haïtiens et présente aux membres de la famille de l’ex-Président René Préval ses sincères condoléances. »

Ouverture d’un livre de condoléance en RD :
L'Ambassade d'Haïti en Républicaine a ouvert ce mardi, un livre de condoléances pour la mort de l'ancien Président René Préval http://www.haitilibre.com/article-20272-haiti-actualite-zapping-politique.html

HL/ HaïtiLibre