Faire place à l’argumentation au lieu de la mémorisation dans l’éducation en Haiti
mercredi 17 mai 2017
P-au-P, 17 mai 2017 [AlterPresse] --- Le vice-recteur aux affaires académiques de l’Université d’État d’Haïti (Ueh), Hérold Toussaint, plaide en faveur de l’enseignement de l’argumentation et la rhétorique en lieu et place de la mémorisation dans les écoles et les universités en Haïti, à l’occasion de la fête du drapeau et de l’Université, le 18 mai 2017.
Dans le système éducatif haïtien, il souligne l’absence de ce cours, qui est, dit-il, fondamental, lors une conférence, le mardi 16 mai 2017, et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« On nous apprend à se quereller dans le pays et non à argumenter. Lorsqu’il n’y a pas d’argumentation et de rhétorique (dans les discussions), la société peut sombrer dans la violence à n’importe quel moment. Ce type de cours peut nous aider à pacifier le milieu scolaire et universitaire ».
L’Universitaire critique le fait qu’on accorde plus d’importance au savoir encyclopédique et à la mémorisation, et invite à apprendre aux jeunes comment penser, analyser, s’évaluer et synthétiser.
Il n’existe pas de démocratie sans des citoyennes et citoyens capables d’argumenter, avance-t-il, profitant pour interpeller le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) sur la question.
L’éducation à l’argumentation et à la rhétorique peut stimuler les nouvelles générations à accepter le caractère paradoxal de l’existence et de la vie quotidienne, estime Toussaint.
Il appelle les étudiants à initier le débat argumenté et à s’organiser en une communauté de recherche.
Le système éducatif haïtien ne permet pas aux jeunes de développer une autonomie au niveau de la pensée, affirme, pour sa part, Pierre Michelot Jean-Claude, consultant au rectorat de l’Ueh.
« On ne peut espérer une société où on respecte les règles et l’État de droit sans une culture du débat argumenté », soutient-il.
Le rectorat de l’Ueh a consacré l’année académique 2016-2017 au débat argumenté.
Cette initiative viserait à promouvoir une « culture du débat argumenté » à l’intérieur des facultés de l’Ueh. [bd emb gp apr 17/05/2017 10 :35]
Dans le système éducatif haïtien, il souligne l’absence de ce cours, qui est, dit-il, fondamental, lors une conférence, le mardi 16 mai 2017, et à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
« On nous apprend à se quereller dans le pays et non à argumenter. Lorsqu’il n’y a pas d’argumentation et de rhétorique (dans les discussions), la société peut sombrer dans la violence à n’importe quel moment. Ce type de cours peut nous aider à pacifier le milieu scolaire et universitaire ».
L’Universitaire critique le fait qu’on accorde plus d’importance au savoir encyclopédique et à la mémorisation, et invite à apprendre aux jeunes comment penser, analyser, s’évaluer et synthétiser.
Il n’existe pas de démocratie sans des citoyennes et citoyens capables d’argumenter, avance-t-il, profitant pour interpeller le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) sur la question.
L’éducation à l’argumentation et à la rhétorique peut stimuler les nouvelles générations à accepter le caractère paradoxal de l’existence et de la vie quotidienne, estime Toussaint.
Il appelle les étudiants à initier le débat argumenté et à s’organiser en une communauté de recherche.
Le système éducatif haïtien ne permet pas aux jeunes de développer une autonomie au niveau de la pensée, affirme, pour sa part, Pierre Michelot Jean-Claude, consultant au rectorat de l’Ueh.
« On ne peut espérer une société où on respecte les règles et l’État de droit sans une culture du débat argumenté », soutient-il.
Le rectorat de l’Ueh a consacré l’année académique 2016-2017 au débat argumenté.
Cette initiative viserait à promouvoir une « culture du débat argumenté » à l’intérieur des facultés de l’Ueh. [bd emb gp apr 17/05/2017 10 :35]
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