FLASH : LA FOUILLE DU BATEAU ACRA CONTINUE AU PORT NATIONAL
LA DEA ENQUETTE AUSSI CONCERNANT MME COUPET DE LA BUH QUI AURAIT ÉTÉ CONTRAINTE DE VENDRE SES ACTIONS .
Une longue liste d’arrestations à opérer
Plus d’un mois depuis qu’a commencé le déchargement/fouille du bateau transportant une cargaison de sucre et de cocaïne/héroïne pour le compte de la maison Acra, la Police nationale et les agents de la DEA continuent de passer le vaisseau au peigne fin, une fois qu’il a été vidé complètement de la marchandise qu’il avait à son bord.
L’opération de fouille continue au port national où a étéconduit le Manzanares.
Les personnes interrogées, dans le cadre de l’enquête en cours, ont permis d’identifier plus d’une douzaine d’hommes d’affaires ayant mis ensemble leurs ressources en vue d’introduire en Haïti la plus forte cargaison de stupéfiants enregistrée depuis que ce pays a été transformé en plaque tournante de la drogue, qui y transite en contrebande à destination les marchés lucratifs d’Amérique du nord (États-Unis et Canada) et d’Europe.
Des sources proches de la Police nationale et des agents fédéraux ont révélé qu’à la fin du débarquement de la cargaison de sucre, soit 665 tonnes, a été découvert un chargement important, soit environ 145 tonnes de cocaïne et d’héroïne qui allaient aboutir dans des entrepôts situés un peu partout dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
On laisse croire , d’autre part, qu’une quantité non déterminée de cocaïne a été trouvée dans plusieurs localités appartenant à des individus engagés dans l’import export aussi bien que des entrepreneurs qui possèdent des installations industrielles.
La fouille entre dans une nouvelle phase
Une fois le Mansanares conduit au port national, les policiers haïtiens et agents de la DEA ont entamé une nouvelle phase de la fouille. Contraire ment au déchargement, qui s’effectuait au Terminal Varreux, où les sacs de sucre étaient minutieusement examinés l’un après l’autre (ce qui a pris plus de trois semaines), au port national, c’est quasiment le démantèlement du navire qui se fait.
En effet, encore selon les agents fédéraux, qui ont l’occasion de mener ce genre d’opération sur une base régulière, ils savent que les transporteurs de drogue dissimulent la marchandise défendue dans tous les coins et recoins du bateau. C’est pourquoi au nouveau port où continue la fouille, tous les murs du Mansanares sont démantelés.
Bientôt des arrestations prévues
On affirme, dans les milieux proches des agents fédéraux, que si nombreuses sont les personnes identifiées comme faisant partie du vaste réseau responsable pour l’arrivée au Terminal Varreux du navire désormais appelé « Bateau Acra », qu’on se demande qui n’est pas impliqué dans cette affaire ?
Toutefois, les agents fédéraux prennent la précaution de ne pas éveiller de soupçons chez les membres du réseau, afin d’éviter toute tentative d’évasion. Mais aussi pour éviter tout éventuel dérapage.
Les enquêteurs fédéraux se déclarent préoccupés au plus haut point du manque d’intégrité constatée au sein de la Police nationale, dont certains membres, moyennant de fortes sommes d’argent, prêtent leur service aux importateurs de drogue en tant qu’informateurs C’est pourquoi, fait-on remarquer, lorsqu’une brigade de la DCPJ (Direction générale de la Police judiciaire) s’est dirigée vers une propriété aux fins de procéder à l’arrestation du patron , les policiers sont arrivés pour constater que l’intéressé était déjà en possession d’une copie du mandat d’amener qui avait été émise contre lui.
Les agents fédéraux se déclarent encore plus préoccupés par l’attitude du commandement de la Police nationale, qui agit comme s’il a des liaisons avec les importateurs de la marchandise défendue. Certains représentants de la DEA présents sur le terrain, dans le cadre de l’enquête sur les derniers bateaux arrivés en Haïti, sous prétexte d’apporter du sucre ou d’autres marchandises, alors que, en réalité, ces navires transportent de la cocaïne, de l’héroïne et de la marijuana dissimulés par mi les sacs de marchandises régulières, craignent qu’ils pourraient être pris pour cibles par les criminels à tout instant.
Les agents de la DEA expliquent aussi leur préoccupation par le fait que le directeur général de la PNH s’est retranché dans un silence mystérieux depuis qu’a éclaté le scandale des bateaux de sucre-cocaïne-héroïne qui ont accosté au Terminal Varreux. Ils pensent que Godson Orélus a reçu le mot d’ordre du silence d’une quelconque autorité qu’ils n’arrivent toujours pas à identifier. Selon eux, cela explique l’ambiguïté entretenue autour des opérations de déchargement/fouille du Mansanares par la Police nationale, dont le porte-parole déclarait ouverte une en quête afin de connaître l’identité de la compagnie qui avait commandé le sucre-cocaïne-héroïne, tout en insistant que le navire avait jeté l’ancre non au Terminal Varreux, mais à un port situé plus au nord, proche de celui appelé Jérémie.
<
Les agents fédéraux se plaignent de l’apathie affichée par la Direction générale de la PNH dans cette affaire et se déclarent confortés uniquement par le professionnalisme des policiers relevant de la Direction centrale de la Police judiciaire. Selon eux, ces derniers semblent agir indépendamment du commandement central.
De toute évidence, ceux qui s’obstinent à taire les noms des personnes impliquées dans l’affaire du Mansanares ne doivent pas ignorer que les policiers de la DCPJ sont à pied d’œuvre et ne se laissent point intimider ni soudoyer par les propriétaires des plus de 145 tonnes de stupéfiants confisquées, et qui constitueront
le corps du délit.
Cette vaste conspiration montée pour cacher la vérité sur l’affaire du Mansanares, les agents fédéraux pensent qu’ils ont suffisamment d’éléments de preuve pour que des procureurs fédéraux présentent un rapport en bonne et due forme qui permettra à des juges fédéraux d’ordonner l’inculpation des meneurs. Aussi se déclarent-ils confiants que des arrestations seront opérées dans un avenir pas très lointain.
Les agents de la DEA présents en Haïti ont affirmé que vu le nombre de personnes concernées dans l’affaire du Mansanares, il faudra plusieurs juges pour entendre ces cas.
Les représentants de la DEA ont laissé entendre que le plus gros scandale éclatera lorsque le peuple haïtien saura l’identité des importateurs et ce qu’ils représentent dans la société.
Car, ont-ils fait remarquer, parmi ces derniers se trouvent des banquiers, des industriels, des concessionnaires de voitures, des hommes politiques, des personnes engagées dans l’import-export, pour en citer que ceux-lâ.
LA DEA ENQUETTE AUSSI CONCERNANT MME COUPET DE LA BUH QUI AURAIT ÉTÉ CONTRAINTE DE VENDRE SES ACTIONS
No comments:
Post a Comment