Plusieurs candidats aux législatives réitèrent leur détermination à poursuivre la lutte contre le Conseil Electoral Provisoire (CEP) après la publication des résultats définitifs du premier tour des législatifs.

Le candidat au Sénat d'Inité dans l'Artibonite, Levaillant Louis Jeune, entend utiliser les moyens pacifiques et démocratiques pour forcer le CEP à revoir sa décision. L'ex député de Desdunes se dit indigné que le CEP ait décidé de valider l'élection au premier tour de Youri Latortue tandis que les élections doivent être reprises dans 6 circonscriptions. Il y a 300 000 électeurs qui n'ont pas pu voter un sénateur, s'indigne M. Louis Jeune.

Le candidat à la députation de Verettes, Vikens Derilus, condamne également la publication des résultats pour les sénatoriales dans l'Artibonite. Il fait remarquer qu'aucune sanction n'a été infligée aux partis et candidats impliqués dans les violences électorales.

Dans le Nord est, le candidat au Sénat de Vérité, Ronald Lareche, dénonce la méthode de calcul du pourcentage du CEP. Il soutient qu'il y a des méthodes différents pour certains départements. La méthode utilisée pour l'Ouest et l'Artibonite n'est pas la même pour le Nord est et le Nord Ouest, insiste t-il.

C'est inacceptable, les conseillers électoraux font ce qu'ils veulent, déplore l'ex député. Il se dit toutefois déterminé à participer au second tour et se dit confiant qu'il obtiendra à nouveau le vote populaire.

Des flèches sont décrochées en direction de certains conseillers électoraux. Les membres du CEP doivent se ressaisir, a martelé M. Lareche.

Le candidat du PHTK à Mirebalais, Abel Descolines, accuse également certains conseillers électoraux qui auraient poussé le BCEN à annuler son élection au premier tour décidée par le BCED. Il accuse la conseillère Marie Carmelle Paul Austin d'avoir influencé la décision du BCEN.

LLM / radio Métropole Haïti