Le chef de l'état haïtien, Michel Martelly, devra dans les prochains jours former un nouveau Conseil Electoral Provisoire (CEP) suivant les prescrits de l'article 289 de la constitution. Cette exigence de l'opposition radicale figure parmi les recommandations de la commission consultative.

Plusieurs dirigeants de partis politiques dont Dieudonne Saincy de Inité et Ansyto Félix de Fanmi Lavalas, ont, au cours de cette semaine, fait valoir qu'il s'agit d'une des conditions pouvant garantir la crédibilité de l'organisme électoral.

D'autres formations politiques, non membres de l'opposition radicale, dont Respect, ont plaidé pour la formation d'un CEP suivant les prescrits de l'article 289.

Charles Henry Baker a fait valoir que l'ex président René Préval s'était inspiré de cet article pour former le CEP de 2010. Il faut revenir à la constitution, avait expliqué l'homme d'affaires.

Toutefois les sénateurs du G 6 et les leaders de l'opposition sont unanimes à reconnaitre qu'on ne peut appliquer cet article à la lettre. Il faudra trouver un consensus pour déterminer les secteurs qui n'existent plus tel le Conseil Consultatif et celui qui n'a plus la même envergure, le Conseil National des Coopératives (CNC).

Les 7 entités pouvant designer des représentants au CEP sont l'exécutif, la conférence épiscopale de l'église catholique, les organisations de droits humains, le conseil de l'université, les associations de journalistes, les cultes réformés et les syndicats.

Le président René Préval avait intégré plusieurs secteurs dont la fédération des Asec, la fédération des Handicapés, les organisations féministes ainsi que le vodou et l'église épiscopale.

LLM / radio Métropole Haïti