Haïti-Education : Vers la signature d’un pacte national pour le système éducatif
jeudi 8 octobre 2015
P-au-P, 8 oct. 2015 [AlterPresse] --- Le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (Menfp) entend parvenir à la signature d’un pacte national pour l’éducation en Haïti.
Le conseiller spécial du ministre de l’éducation, Norbert Stimphil, a fait cette annonce, lors du lancement officiel, à l’échelle nationale, de la journée mondiale des enseignants, le lundi 5 octobre dernier et auquel a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Ce projet en perspective contient six grands points qui seront proposés pour des discussions à tous les acteurs de la vie nationale, notamment les syndicats d’enseignants, les anciens ministres du Menfp et le parlement, indique-t-il.
L’un des premiers points contenus dans ce pacte viserait à faire doubler le budget du Menfp pour pouvoir répondre aux besoins des enseignants et enseignantes en termes de conditions de vie et l’amélioration de leurs situations de travail dans les salles de classes, fait-il savoir.
Les responsables du Menfp veulent dépolitiser le Menfp pour que les nominations se fassent sur la base de qualifications, de compétences et de concours exigés par la loi, affirme-t-il.
8 mille nominations ont été effectuées dans le système éducatif, or il n’y a eu aucune provision pour les payer, déplore Norbert Stimphil, soulignant que 4, 500 enseignants ont pu effectivement intégrer le système éducatif.
500 dossiers du personnel enseignant sont en traitement au sein du ministère pour parvenir à un effectif de 5 mille enseignants, informe-t-il.
Il y a des provisions envisagées dans le nouveau budget pour traiter les dossiers de 3 mille autres enseignants afin de les intégrer dans le système de sorte qu’ils puissent obtenir leur salaire normalement, indique-t-il.
« La situation de l’Etat haïtien, détenteur d’un budget de plus de 120 milliards de gourdes, ne lui permet pas d’entrer d’un seul coup 8 mille personnes au sein du secteur public de l’éducation », tente-t-il de justifier.
Pour sa part, le coordonnateur de l’Union nationale des normaliens et normaliennes d’Haïti (Unnoh), Josué Mérilien, dit accorder au Menfp le mois d’octobre 2015 comme délai pour régulariser la situation des enseignants avant de reprendre la mobilisation dans les rues pour forcer les autorités à satisfaire ses revendications.
De meilleures conditions de travail pour les enseignantes et enseignants, le paiement des arriérés de traitements, la nomination des professeurs contractuels, la carte d’assurance et un ajustement spécial pour toutes les enseignantes et tous les enseignants, figurent parmi les revendications de l’Unnoh au cours de ces diverses mobilisations. [jep emb gp ap
Le conseiller spécial du ministre de l’éducation, Norbert Stimphil, a fait cette annonce, lors du lancement officiel, à l’échelle nationale, de la journée mondiale des enseignants, le lundi 5 octobre dernier et auquel a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Ce projet en perspective contient six grands points qui seront proposés pour des discussions à tous les acteurs de la vie nationale, notamment les syndicats d’enseignants, les anciens ministres du Menfp et le parlement, indique-t-il.
L’un des premiers points contenus dans ce pacte viserait à faire doubler le budget du Menfp pour pouvoir répondre aux besoins des enseignants et enseignantes en termes de conditions de vie et l’amélioration de leurs situations de travail dans les salles de classes, fait-il savoir.
Les responsables du Menfp veulent dépolitiser le Menfp pour que les nominations se fassent sur la base de qualifications, de compétences et de concours exigés par la loi, affirme-t-il.
8 mille nominations ont été effectuées dans le système éducatif, or il n’y a eu aucune provision pour les payer, déplore Norbert Stimphil, soulignant que 4, 500 enseignants ont pu effectivement intégrer le système éducatif.
500 dossiers du personnel enseignant sont en traitement au sein du ministère pour parvenir à un effectif de 5 mille enseignants, informe-t-il.
Il y a des provisions envisagées dans le nouveau budget pour traiter les dossiers de 3 mille autres enseignants afin de les intégrer dans le système de sorte qu’ils puissent obtenir leur salaire normalement, indique-t-il.
« La situation de l’Etat haïtien, détenteur d’un budget de plus de 120 milliards de gourdes, ne lui permet pas d’entrer d’un seul coup 8 mille personnes au sein du secteur public de l’éducation », tente-t-il de justifier.
Pour sa part, le coordonnateur de l’Union nationale des normaliens et normaliennes d’Haïti (Unnoh), Josué Mérilien, dit accorder au Menfp le mois d’octobre 2015 comme délai pour régulariser la situation des enseignants avant de reprendre la mobilisation dans les rues pour forcer les autorités à satisfaire ses revendications.
De meilleures conditions de travail pour les enseignantes et enseignants, le paiement des arriérés de traitements, la nomination des professeurs contractuels, la carte d’assurance et un ajustement spécial pour toutes les enseignantes et tous les enseignants, figurent parmi les revendications de l’Unnoh au cours de ces diverses mobilisations. [jep emb gp ap
No comments:
Post a Comment