Haïti-Ressources minières : Des organisations annoncent un nouveau sit-in pour dénoncer un éventuel décret gouvernemental sur la loi minière
jeudi 8 octobre 2015
P-au-P, 7 oct. 2015 [AlterPresse] --- Plusieurs organisations de la société civile projettent d’organiser un nouveau sit-in devant le bureau du premier ministre Evans Paul, après celui avorté du mardi 6 octobre (non 7 octobre comme annoncé par erreur), en vue de dénoncer un éventuel décret gouvernemental sur la loi minière, apprend AlterPresse.
Le précédent sit-in a été avorté en raison d’un manque de notification auprès de la Police nationale d’Haïti (Pnh), 48 heures à l’avance, conformément aux dispositions prises pour assurer la sécurité dans ces activités, indiquent les organisateurs du sit-in.
« Ce sit-in a été interdit par la police parce qu’il aurait fallu que la Direction départementale de l’Ouest (Ddo) donne d’abord l’autorisation », explique le coordonnateur du Collectif justice mine (Cjm), Franndy Lespérance, joint au téléphone par AlterPresse.
Une rencontre est prévue ce jeudi 8 octobre entre les différentes organisations pour pouvoir statuer sur la date de ce sit-in qui viserait à dénoncer la tentative du gouvernement de publier un décret sur les ressources minières pour remplacer le décret de 1976.
Cet avant-projet de loi minière, élaboré avec le concours de la Banque mondiale (Bm), contient des lacunes, susceptibles de mettre l’environnement du pays en péril et d’entraver l’État, relève l’organisation Oxfam, dans une note en date du jeudi 20 août 2015.
Il faut consulter les communautés concernées par les exploitations minières pour qu’ils puissent connaitre le contenu de cette loi, indique le Collectif qui dit souhaiter la participation de la société dans cette mobilisation.
« A travers cette loi, il y a un article qui indique que les compagnies (d’exploitations minières) ont au moins 10 ans pour cacher une information, c’est à partir de cette échéance que la communauté peut prendre connaissance de cette information », dénonce Franndy Lespérance.
Cet article serait contraire, rappelle t-il, à une série de conventions signées et ratifiées par Haïti.
Franndy Lespérance encourage l’observance d’un moratoire pour que le pays ait le temps de se mobiliser et de réfléchir pendant 5 ans pour voir si le pays possède les ressources humaines qualifiées pour entrer dans la question minière.
Ceci permettrait de mesurer les impacts et les conséquences d’une telle entreprise.
Il critique le gouvernement qui a décidé de mettre en place, sans aucun cadre légal, une institution dénommée Autorité minière nationale (Amn) en vue de s’en passer du parlement.
Parmi les organisations protestataires figurent le Cjm, Fὸs refleksyon ak aksyon sou koze kay (Force de réflexion et d’action pour le logement/Frakka) et le Groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés (Garr). [jep emb gp apr 07/10/2015 16 : 35]
Le précédent sit-in a été avorté en raison d’un manque de notification auprès de la Police nationale d’Haïti (Pnh), 48 heures à l’avance, conformément aux dispositions prises pour assurer la sécurité dans ces activités, indiquent les organisateurs du sit-in.
« Ce sit-in a été interdit par la police parce qu’il aurait fallu que la Direction départementale de l’Ouest (Ddo) donne d’abord l’autorisation », explique le coordonnateur du Collectif justice mine (Cjm), Franndy Lespérance, joint au téléphone par AlterPresse.
Une rencontre est prévue ce jeudi 8 octobre entre les différentes organisations pour pouvoir statuer sur la date de ce sit-in qui viserait à dénoncer la tentative du gouvernement de publier un décret sur les ressources minières pour remplacer le décret de 1976.
Cet avant-projet de loi minière, élaboré avec le concours de la Banque mondiale (Bm), contient des lacunes, susceptibles de mettre l’environnement du pays en péril et d’entraver l’État, relève l’organisation Oxfam, dans une note en date du jeudi 20 août 2015.
Il faut consulter les communautés concernées par les exploitations minières pour qu’ils puissent connaitre le contenu de cette loi, indique le Collectif qui dit souhaiter la participation de la société dans cette mobilisation.
« A travers cette loi, il y a un article qui indique que les compagnies (d’exploitations minières) ont au moins 10 ans pour cacher une information, c’est à partir de cette échéance que la communauté peut prendre connaissance de cette information », dénonce Franndy Lespérance.
Cet article serait contraire, rappelle t-il, à une série de conventions signées et ratifiées par Haïti.
Franndy Lespérance encourage l’observance d’un moratoire pour que le pays ait le temps de se mobiliser et de réfléchir pendant 5 ans pour voir si le pays possède les ressources humaines qualifiées pour entrer dans la question minière.
Ceci permettrait de mesurer les impacts et les conséquences d’une telle entreprise.
Il critique le gouvernement qui a décidé de mettre en place, sans aucun cadre légal, une institution dénommée Autorité minière nationale (Amn) en vue de s’en passer du parlement.
Parmi les organisations protestataires figurent le Cjm, Fὸs refleksyon ak aksyon sou koze kay (Force de réflexion et d’action pour le logement/Frakka) et le Groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés (Garr). [jep emb gp apr 07/10/2015 16 : 35]
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