Une réunion de coordination et d'organisation du Conseil Economique et Social (Ecosoc) tenue hier a permis de discuter sur les difficultés d'Haïti à consolider la paix et à se redresser sur le plan économique.

Dans son intervention lors de cette rencontre le Vice-président de l'ECOSOC, M. Oh Joon (République de Corée), a affirmé qu'Haïti appartenait aux catégories « pays les moins avancés » (PMA) et « petit État insulaire en développement » (PEID) et, en tant que tel, continuait à affronter de grandes difficultés pour maintenir le rythme de sa reconstruction et de son redressement économique. C'est ce qu'a constaté le Groupe consultatif spécial sur Haïti, organe chargé de suivre de près les efforts de redressement du pays et de guider l'aide internationale, lors de sa visite sur le terrain en mai dernier.

Le Vice-président de l'ECOSOC a assuré que le travail de ce Groupe était plus important que jamais.

L'ECOSOC dans une résolution a décidé de reconduire pour un an le mandat du groupe consultatif sur Haïti.

Le Président de ce Groupe et représentant du Canada a souligné la nécessité pour qu'Haïti continue de bénéficier de l'appui des donateurs et d'une action internationale coordonnée.

Dans son rapport le Groupe recommande que les structures de coordination de l'aide soient améliorées de manière à en accroître la transparence et la responsabilité mutuelle. Il faut que la présence des Nations Unies en Haïti réponde aux besoins de développement changeants d'Haïti ainsi qu'à ses besoins transitoires, de sorte que les Nations Unies soient en mesure d'unir leurs efforts et de jouer un rôle prépondérant dans la mobilisation des ressources nécessaires pour soutenir le développement à long terme du pays.

Le président du Groupe le représentant du Canada, préconise que tous les acteurs du système de l'ONU coordonnent leurs efforts " afin de mieux contribuer au renforcement des institutions nationales et à la mise en œuvre de stratégies et de programmes à l'appui de la reconstruction et au développement durable. "En incluant ce passage, et en offrant leur soutien, les membres du Groupe consultatif ad hoc sur Haïti démontrent, aux yeux de la présidence, qu'ils reconnaissent que la situation en Haïti évolue de manière positive et que le temps est venu pour le système de l'ONU et pour les partenaires du développement d'Haïti de veiller à ce que le pays ait accès, à sa demande, à l'éventail complet d'outils que l'ONU peut mettre à profit pour lui permettre de cheminer vers un avenir où tous les Haïtiens auront l'occasion de contribuer à une société plus juste, prospère et sûre", précise le rapport.