RÉP. DOMINICAINE: « UNE HONTE ET UN DÉSHONNEUR » SELON L’EX-PRÉSIDENT DOMINICAIN HIPÓLITO MEJÍA
L’ex-président dominicain Hipólito Mejía
SANTO DOMINGO – L’ancien président dominicain Hipólito Mejía a déclaré le week-end écoulé qu’il était « désolé et honteux » du jugement 168-13 de la Cour constitutionnelle dominicaine dénationalisant des dominicains parce qu’ils sont d’ascendance haïtienne. Pour lui, ce jugement est « une honte et un déshonneur » pour la Rép. Dominicaine.
Selon Mejía cette décision place la République Dominicaine dans une situation très difficile au monde. Aussi, il a indiqué que la visite de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) dans le pays est la preuve que « la situation est très grave ».
Selon Mejía cette décision place la République Dominicaine dans une situation très difficile au monde. Aussi, il a indiqué que la visite de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) dans le pays est la preuve que « la situation est très grave ».
La Commission interaméricaine des droits humains a démarré officiellement ce lundi à Santo Domingo son enquête sur l’arrêt de la Cour Constitutionnelle Dominicaine dénationalisant des dominicains d’origine haïtienne, nés en République Dominicaine après 1929.
La délégation, sur place jusqu’au 6 décembre doit rencontrer notamment des représentants d’organisations de la société civile et des dirigeants dominicains dont le Président Danilo Medina.
L’ancien président dominicain Hipólito Mejía, souligne que cette décision place la République Dominicaine dans une situation très difficile. La présence d’une Commission d’enquête de la CIDH dans le pays démontre la gravité de la situation, selon lui.
Après l’Organisation des États Américains (OEA) et de la Communauté des États de la Caraïbe (CARICOM), c’est le tour de la Conférence Épiscopale d’Haïti (CEH), qui représente le Vatican, de condamner l’arrêt de la Cour Constitutionnelle dominicaine.
Une décision qui viole les droits fondamentaux des personnes concernées, indique le Président de la CEH, Mgr Chibly Langlois, qui appelle au dialogue pour résoudre ce problème.
Source : HPN, Vision 2000 & Parole En Archipel
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