Le chef de l'état haïtien, Michel Martelly, accuse l'opposition de n'avoir formulé aucun projet de développement national. Lors de l'inauguration de la place Saint Anne le vendredi 27 février, M. Martelly a fait valoir que son administration œuvre afin d'améliorer les conditions de vie de la population.

Il soutient que les acteurs politiques et les opérateurs économiques devraient aujourd'hui lutter pour le développement économique. Ceci n'est possible que dans un climat de paix, a insisté le président Martelly. D'après le chef de l'état les multiples manifestations sont de nature à nuire au climat de stabilité indispensable aux investissements étrangers. L'organisation de manifestations violentes pour lancer des pierres et ériger des barricades de pneus enflammées ne constitue pas un programme politique, a lancé le chef de l'état à l'attention de l'opposition radicale qui réclame sa démission. Ces comportements ne favoriseront pas la relance de l'économie, a-t-il dit faisant valoir que de préférence ces attitudes provoqueront un recul sur le plan socioéconomique.

Le chef de l'état a exhorté le Premier Ministre Paul et les ministres à œuvrer afin d'adresser les grands défis de la population. D'autres dirigeants de l'opposition font référence à l'assassinat des écoliers tandis que nous œuvrons à offrir une éducation de qualité gratuite aux enfants, a martelé M. Martelly. Il soutient que son administration œuvre à créer des emplois et améliorer les infrastructures routières, agricoles et touristiques.

S'adressant à la foule, M. Martelly a également dénoncé le recours à la grève. Les conséquences des jours de grèves sont ressenties par les couches vulnérables, a insisté le chef de l'état. Pour lui les citoyens doivent analyser les propositions des acteurs politiques avant de s'engager.

M. Martelly a rappelé que depuis 1988 il s'était engagé dans des projets d'assistance sociale aux couches vulnérables. Ceci était la preuve de ma détermination à servir la population au plus haut niveau, a-t-il laissé entendre.