Les membres du Comité des droits de l'enfant ont exprimé leur inquiétude en raison de la décision de la Cour constitutionnelle dominicaine de 2013 qui pourrait priver de la nationalité dominicaine des dizaines de milliers de personnes d'origine haïtienne, y compris les enfants, nés sur le sol dominicain de parents ayant un statut migratoire irrégulier.

Lors d'une réunion à Genève (Suisse) le Comité a jugé que les mesures prises jusque-là par l'État sont insuffisantes. Jorge Cardona, membre du Comité a estimé, lors d'une intervention que la Cour suprême de la République dominicaine doit réviser l'arrêt qu'elle a pris en 2013. Il importe surtout qu'elle accepte la décision de la Cour interaméricaine des droits de l'homme. Les membres du Tribunal Constitutionnel ont pour l'instant refusé d'appliquer les recommandations de la Cour Interaméricaine des Droits de l'Homme (CIDH).

Jorge Cardona a également a mis l'accent sur les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les enfants qui restent, qui sont privés de la nationalité dominicaine. Le Comité a formulé des recommandations pour que l'État révise sa position et qu'il cherche des solutions, conformément aux règles constitutionnelles du pays, pour mettre fin à la situation actuelle. Cela passe par un respect des lignes proposées par la Cour interaméricaine de justice. Les membres Comité des droits de l'enfant ont apporté leur plein appui aux recommandations de la CIDH.

LLM / radio Métropole Haïti