Le Conseil Electoral Provisoire a déjà franchi plusieurs étapes dans le cadre de l'organisation des prochaines compétitions électorale.

Apres la publication, la semaine dernière, de la liste définitive des 166 partis et groupements politiques habilités à participer aux prochaines élections, le CEP leur a attribué à chacun un numéro.

C'est le samedi d'eau bénite, au Karibe Convention center, que cette nouvelle étape dans le processus électoral a été franchie. Par tirage au sort, le conseil électoral a octroyé des numéros aux organisations politiques.

Parmi elles, citons : la Plateforme Pitit-Dessalines qui a décroché le numéro 28, INITE le 86, Union Nationale pour l'intégration et la réconciliation UNIR de Clarens Renois, le numéro 68, PHTK, parti haïtien tet kale, 103, FANMI LAVALAS le 54, la Fusion des socio-démocrates, le 38 et l'OPL le numéro 33.

Ce point relatif à l'attribution de numéro aux partis politiques étant épuisé, le conseil poursuit son travail.

Suivant le calendrier électoral, ce lundi 6 avril, le CEP reçoit le dépôt de candidature des sénateurs et députés à travers les différents BED.

Les prétendants à ces postes électifs auront jusqu'au 19 du même mois pour se manifester.

Parallèlement le dépôt de candidature se fait également en ligne.

Trois jours après, le 22 avril, s'ouvrira les contestations des candidatures législatives.

Et toujours selon ce calendrier que le CEP lui-même juge serré, la liste définitive des candidats agréés, sera affichée le 1er mai aux BED.

Et le 11 mai marquera la fermeture de la liste électorale générale, et tout citoyen ayant produit une demande de carte d'indentification nationale, et qui de fait la détient, ne pourront pas voter aux prochains scrutins dont la première opération devra débuter le 9 aout prochain, avec le 1er tour des législatives.

Entretemps, tous les conseillers électoraux disposent du projet de budget pour les élections, évalué à environ 57 millions de dollars. Selon un responsable du CEP qui souhaite garder l'anonymat, le document pourrait être soumis à l'exécutif après une séance statutaire qui aura lieu, ce mardi.

Notons que des 57 millions de dollars que nécessiteraient peut-être les prochains scrutins, l'institution électorale a déjà plus de la moitié, soit 38 millions injectés par les bailleurs internationaux et l'Etat haïtien dans le fonds fiduciaire géré par le PNUD.

EJ/Radio Métropole Haïti