Les élections de 2015 devraient battre tous les records dans les domaines de participation des partis politiques, des candidats, des postes à pourvoir et du financement.

Pour la première fois la barre d'une centaine de partis politiques a été franchie. 126 partis et regroupements ont été autorisés à participer aux prochaines joutes par les autorités électorales.

1560 sièges seront à pourvoir lors des prochaines législatives, municipales et de la présidentielle.

Outre le chef de l'état, les haïtiens devront élire au suffrage universel direct 20 sénateurs, 119 députés, 570 cartels municipaux, 570 cartels d'Asec et 570 cartels de Casec.

En outre des élections au second degré sont prévues pour 140 sièges de délégués de ville. Les membres des assemblées municipales et de sections communales éliront ces délégués qui devront collaborer avec les Maires. La direction des opérations électorales aura la charge de préparer et réaliser les scrutins les 9 août et 27 décembre. Un éventuel second tour pour la présidentielle est prévu en janvier.

Pour la première fois des candidats pourront remporter les élections au premier tour sans la majorité absolue. Le décret électoral stipule que le candidat arrivé en tête peut être déclaré vainqueur si l'écart avec son conçurent direct est de 25 % des votes.

La direction des opérations électorales réalise dans les régions ses activités par le biais des Bureau Electoraux Départementaux (BED). La région métropolitaine qui représente 40 % de l'électorat compte deux BED.

Les 11 BED sont chargés de gérer les 140 Bureaux Electoraux Communaux (BEC).

Si les élections de 2006 étaient considérées comme des élections générales, les élections de 2015 constituent des élections législatives, municipales et présidentielle. En effet le second tour des législatives coïncidera avec le premier tour de la présidentielle et des municipales. Toutefois le scrutin du 27 décembre prendra l'allure d'élections

générales. LLM / Radio Métropole Haïti