Le chef de l'état haïtien, Michel Martelly, semble avoir intensifié les démarches afin de mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation des élections législatives, municipales et présidentielle.

M. Martelly s'est entretenu la semaine écoulée avec des représentants d'institutions électorales étrangères. Le Mercredi 8 avril M. Martelly, accompagné du ministre de la justice, Pierre Richard Casimir, a eu des entretiens avec une délégation de la junte électorale brésilienne.

Le gouvernement brésilien s'est engagé à apporter une contribution financière dans le processus électoral.

M. Martelly a également eu le même jour une séance de travail avec le Dr. Tibisay Lucena, Président du Conseil National Électoral de la République Bolivarienne du Venezuela.

Les autorités haïtiennes veulent obtenir des appuis financier et technique pour la réalisation d'élections acceptables.

Au début du mois le président Martelly et le Premier Ministre Evans Paul, avaient eu séparément des séances de travail avec des émissaires du Département d'état américain, dont Thomas Shannon et Thomas Adam.

Préoccupés par le financement des élections, les conseillers électoraux ont soumis un budget prévisionnel à l'Exécutif. Cependant les conseillers électoraux refusent d'aborder le sujet considéré comme tabou.

La conseillère Yolette Mengual a fait valoir que le montant ne peut être révélé tant que l'exécutif n'aura pas une réaction officielle.

Toutefois certains conseillers avaient estimé que le cout des trois scrutins avoisinerait les 50 à 60 millions de dollars américains.

Certains dirigeants de partis politiques craignent que l'incapacité de mobiliser les ressources financières ne provoque le report des élections. Paul Denis de Inité accuse certains membres de la communauté internationale d'œuvrer dans l'ombre à l'échec du scrutin afin de provoquer la formation d'un gouvernement de transition et le changement de régime politique.

LLM / radio Métropole Haïti