Un atelier de formation de formateurs dans le cadre du projet de « Certification des écoles amies de l'hygiène »se tient au Kinam hôtel du 21 au 24 avril. C'est la première étape d'une série d'initiatives devant conduire à la certification de 100 écoles modèles à travers le pays en matière de santé scolaire.

Environ soixante-dix personnes prennent part à cette formation portant sur l'hygiène, la promotion de la santé et la santé scolaire. Il s'agit de constituer un groupe de formateurs appelés à répliquer cette formation en régions tout en les aidant à mieux connaitre les différentes étapes du projet Certification ainsi que d'autres dans le domaine de l'hygiène et de l'assainissement.

Le projet Certification des écoles amies de l'hygiène est issu des réflexions entamées, suite au démarrage de l'Alliance pour l'eau, l'assainissement et l'hygiène en milieu scolaire (EAHMS) en mars 2011.

Le directeur général du MENFP, a,dans ses propos de circonstance, insisté sur les relations existant entre la santé et l'éducation. Selon Renold Telfort,, toutes les études ont montré que 40 % des cas d'irrégularité à l'école, des cas de décrochage sont imputables aux problèmes de santé.

Qu'il s'agisse de dermatose, d'infections respiratoires, de maladies diarrhéiques, de parasitose ou de problèmes graves comme le VIH/Sida, de grossesse précoce, de la violence ou du choléra, tous ces cas illustrent l'interdépendance entre la santé et l'éducation, a souligné M. Telfort. De son côté, le directeur général de la DINEPA, partenaire associé au projet, s'est réjoui de la nouvelle phase de ce programme. BénitoDumay en a profité pour faire le plaidoyer en faveur d'une planification budgétaire intégrée de l'éducation tenant compte à la fois des besoins pédagogiques mais aussi du cadre physique de l'évolution de l'enfant et de son bien-être en salle de classe.

Le chef du pôle Education et Protection de l'enfance à l'UNICEF a rappelé l'engagement de cette agence onusienne à soutenir de pareilles initiatives. BartholomeusVrolijk a inisté sur l'objectif majeur de ce projet visant à influencer l'environnement global de la population en jouant sur les croyances, les perceptions en ce qui a trait à la question de l'hygiène. D'autres partenaires sont impliqués dans la mise en œuvre du projet, notamment le ministère de la Santé publique et de la population, le Fonds des Nations unies pour les affaires de population (FNUAP), le Fonds d'assistance économique et social (FAES), l'UNESCO, et la BID qui apporte son soutien financier à hauteur de 2 millions de dollars au projet s'étalant sur deux ans.

MJ/Radio Métropole Haïti