La branche de l'opposition radicale opposée aux négociations ne jure que par les manifestations. Les trois composantes de cette branche de l'opposition, Fanmi Lavalas, Mopod et Table de concertation veulent intensifier la mobilisation populaire à partir de cette semaine.

Ces entités font état de revendications politiques plus ou moins convergentes.

L'un des dirigeants de Fanmi Lavalas l'ex sénateur Louis Gerald Gilles réclame le limogeage du Premier Ministre Evans Paul, afin de reprendre les négociations avec le chef de l'état. Il prévient que la mobilisation exigera la démission du Président Martelly s'il refuse de satisfaire leurs revendications.

De son coté, la Table de concertation regroupant le parti politique Pitit Dessalines de l'ex sénateur Moise Jean Charles et d'autres organisations politiques dont le Foparc, exige purement et simplement la démission du chef de l'état. Ces dirigeants n'envisagent aucune négociation avec le président Martelly qu'ils considèrent comme responsable de la crise.

Les membres de la table de concertation veulent étendre la mobilisation dans les villes de province.

Par ailleurs le Mopod, qui regroupe plusieurs partis politiques dont le RDNP de Mirlande Manigat, exige également la démission du chef de l'état.

Les dirigeants du Mopod ont eu des échanges avec le Premier Ministre Evans Paul au cours de ces dernières semaines. Cependant ils ont rejeté la proposition d'intégrer le gouvernement de consensus

Si Fanmi Lavalas exprime une hostilité ouverte a l'égard d'Evans Paul l'accusant d'avoir trahi le mouvement, le Mopod considère qu'il faut adopter de dispositions structurantes pour s'attaquer aux grands défis de la nation.

LLM / radio Métropole Haïti