Jacques Lethan, un des membres du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, (CSPJ) affirme que la procédure constitutionnelle devra être lancée afin de combler les postes vacants. Le représentant de la Fédération des Barreaux au CSPJ rappelle que le Sénat doit lancer un appel à candidature et designer ensuite trois personnalités pour chaque poste à pourvoir.
Il exhorte les pères conscrits à éviter toute précipitation dans le traitement des dossiers pour empêcher toute erreur de jugement.
M. Lethan faisait allusion à la désignation de M. Joseph qui pourtant avait déjà franchi l'âge pour accéder à l'institution.
Le secrétaire général du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, souhaite également la nomination dans le meilleur délai d'un nouveau président à la cour de cassation. Il faut un juge intègre au dessus de tout soupçon, a dit M. Espérance en dressant un profil du prochain président de la plus haute cour du pays.
Il se déclare opposé à la désignation de la vice présidente de la Cour, Wendelle Coq Tello. Le défenseur des droits humains argue que la juge a été mal nommée à la Cour. Plusieurs sénateurs ont également indiqué que Mme Coq avait bénéficié d'une nomination irrégulière.
L'intéressée nie en bloc et assure que son dossier a été régulièrement transmis au chef de l'état par le Sénat.
Le président de la Cour de Cassation selon la constitution amendée ne joue plus aucun rôle politique. En cas de vacance présidentielle, l'intérim sera assuré par le Premier Ministre ou le président du Sénat.
LLM / radio Métropole Haïti
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